Le
bouc
Un matin printanier, où des papillons
volent
Librement, un flatteur invita des
amis.
Eux, esclaves encor de l’humble
théière amie,
Braillaient. Une fleur passa ;
les esprits s’envolent.
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Ces roses m’invitent au bonheur, Ô
chers amis !
Elles sont à moi s'elles passent
devant moi,
Me sont réservées si passant derrière
moi,
Heureux qui comme moi, Ô chers fidèles
amis !
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Fier de nature, interpella la
serveuse ;
L’arrogant déployait tout devant la
serveuse.
Elle riposta qu’elle en savait quelque
chose :
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- Le fidèle chauffe son seul lit comme un roi
Alors que le bouc nous trouble sans
faire grand-chose.
Les yeux baissés et le silence devint
roi.
Mohammed Mourabit
