EXERCICE N° 1 : Remplir les espaces vides

EXERCICE N° 2 : Choix multiple

EXERCICE N° 3 : Vidéo interactive

EXERCICE N° 4 : Vrai ou Faux

EXERCICE N° 5 / Glisser les mots

mardi 24 mai 2016

La production écrite


Quelques conseils pour bien rédiger :
· Il faut organiser votre propos pour être convaincant. Il faut une progression logique. Les arguments ne doivent pas se succéder sans lien entre eux. Utiliser des mots de liaison qui permettent de faire le lien entre chaque phrase et entre chaque paragraphe.
· Une seule idée par phrase. Et une idée essentielle par paragraphe.

1) La lecture de la consigne
     Repérer et isoler les mots clés du sujet (souligner)
     Identifier le type de sujet :
a-  Etayer une thèse ?
Ou
b- Réfuter une thèse ?
Ou
c-  Pour ou contre ?
2) Le brouillon :
     Dans cette étape, on note les idées sans les mettre en ordre.
(1 idée = 1 argument + 1 un exemple)
     Employer les liens logiques comme : en effet / ainsi/ de plus / en outre/ d’ailleurs / enfin…etc.

     L’étape suivante consiste à mettre en ordre les idées.

3) Le plan :
Il y a trois types de plans :
(Regrouper les idées dans un plan.)
a)  Plan : pour ou contre 
(thèse puis la réfutation)

b) Plan : avantages / inconvénients 
(donner le point de vue personnel dans la conclusion)

c)  Plan : donner votre avis
(choisir sa position + argumentation)

4) La rédaction :
a)  Rédiger l’introduction (commencer par un alinéa)
-        Amener le sujet
-        Problématiser
-        Annoncer le plan

(Sauter une ligne)

b) Rédiger le développement :
(Commencer par un alinéa)

Le développement sous forme de paragraphes : 
1 paragraphe = 1 idée+ argument+ exemple
Chaque fois que vous passez à un nouveau paragraphe, vous passez à la ligne en laissant un alinéa pour montrer que vous allez passer à une autre idée.
c)  Rédiger la conclusion :

(Sauter une ligne + alinéa)

La conclusion peut être un résumé ou une prise de position personnelle.

************************************

Comment développer une idée :

       Les parents n’ont pas le droit d’intervenir dans les études et les choix professionnels de leurs enfants, du fait que ces derniers sont les seuls qui ont le droit de choisir le bon chemin vers un avenir florissant. (Argument général) D’ailleurs, personne n’a le droit de décider à la place de l’autre et surtout s’il s’agit des études ou de l’avenir d’une personne. De plus, le rôle d’un père est de financer les études de ses enfants sans intervenir dans leurs choix personnels. (Développement de l’argument). Enfin, notre voisin, par exemple, reproche toujours à ses parents son échec scolaire parce qu’ils l’ont obligé à choisir la filière scientifique. (exemple pour illustrer)








vendredi 13 mai 2016

Le Dernier Jour D’un Condamné, VICTOR HUGO



Le Dernier Jour D’un Condamné, VICTOR HUGO
Titre de l’œuvre
L’auteur de l’œuvre
Le genre littéraire
La date de publication
Le siècle / l’époque
Le personnage principal
Le Dernier Jour D’un Condamné
Victor Hugo
Roman à thèse
1829
XIXème siècle
Le condamné à mort (le narrateur)

La biographie de l’auteur : Victor Hugo est né à Besançon en 1802 et mort en 1885.. Il a connu une enfance difficile à cause des disputes de ses deux parents. En 1809, la famille s’installe à Paris et les parents se séparent. Il est élevé par sa mère. Il a fait des études de mathématiques et de droit. A l’âge de 20 ans il a publié : Odes, en 1822. En même année, il s’est marié avec Adèle Foucher, amie de son enfance avec laquelle il a quatre enfants. Victor Hugo est un dramaturge, romancier, poète et homme de politique. En 1841, il entre à l’Académie française. A cause de ses positions politiques, Hugo se fait exilé à Bruxelles puis à Jersey et enfin à Guernesey. En 1870 il est accueilli à Paris comme un héros national.
Parmi ses écrits : - Han d’Islande 1823 / Notre-Dame-de Paris en 1831 / Le Dernier Jour D’un Condamné en 1829 / Les orientales en 1829 / Ruy Blas en 1838 / Les Misérables en 1862 …etc
Questions de compréhension sur l’ensemble de l’œuvre

Qui a écrit Le Dernier Jour D’un Condamné ?
C’est Victor Hugo qui a écrit Le Dernier Jour D’un Condamné.
En quelle année ?            en 1829.
Quel est le genre de l’œuvre ?   C’est un roman à thèse.
Quel est le thème du roman ?
Le thème du roman c’est : La peine de mort.
Quelle est la thèse de l’auteur ?
La thèse de l’auteur c’est : Abolir la peine de mort.
Pourquoi est-il emprisonné ?
Il est emprisonné parce qu’il a commis un crime de sang.
A quelle peine est condamné le narrateur ?
Il est condamné à la peine de mort.
Où le narrateur est-il emprisonné ?
Il est emprisonné à Bicêtre.
Où le coupable doit être exécuté ?
 Il doit être exécuté à la place de Grève (lieu des exécutions)
Pourquoi l’auteur a-t-il utilisé des mots appartenant au registre familier ?
 Il a utilisé des mots appartenant au registre familier pour ancrer son texte dans la réalité (lui donner une teinte réaliste).
Pour quelles raisons, le condamné a-t-il décidé d’écrire son journal ?
Il a décidé d’écrire son journal pour deux raisons : - Atténuer sa souffrance et attirer des gens sur la question de la peine de mort.
Quelle sont les possibilités que le condamné a entrevues pour être sauvé ?
Il compte sur le pourvoi en cassation / l’évasion / la grâce.
Comment s’appelle le condamné ?
Le condamné n’a pas de nom. Victor Hugo n’a pas voulu lui donner de nom pour que sa thèse ait une dimension universelle. V. Hugo a dit : « je voulais plaider la cause d’un condamné quelconque, exécuté un jour quelconque pour un crime quelconque. »
A quelle heure le condamné doit être exécuté ?
Il doit être exécuté à 16h.
Qu’est-ce que le gendarme de la conciergerie a demandé au narrateur ?
 Il lui demande de revenir après la mort dans son sommeil pour lui indiquer les trois numéros gagnant à la Loterie.
Est-ce que Marie la fille du narrateur a reconnu son père ?
Non, elle ne l’a pas reconnu parce qu’elle l’a appelé Monsieur et lui a dit que son père est déjà mort.
Quel crime a-t-il commis ?
Tout ce qu’on sait c’est qu’il a commis un crime de sang.
Pourquoi l’auteur a-t-il fait l’ellipse de l’histoire du crime du condamné ?
Il a fait l’ellipse du crime pour poser le problème dans sa généralité (c’est pour cette raison aussi qu’il ne cite pas le nom du condamné) ; ensuite pour atténuer l’impact du crime et toucher le lecteur.
Que sait-on sur lui ?
On sait qu’il est jeune, qu’il a été bien éduqué, qu’il a une fille de trois ans, une femme et une mère.
Pourquoi l’auteur a-t-il mis trois points de suspension à la fin du roman ? 
L’auteur a mis trois points de suspension à la fin du roman pour laisser d’abord planer un doute sur l’exécution du narrateur ; on ne sait pas s’il a été gracié où s’il a été exécuté.
Pourquoi a-t-il mis quatre heures en lettre majuscules ?  
Cela signifie que l’exécution a eu bel et bien lieu à quatre heures de l’après-midi. (Une raison pour justifier son exécution)
A qui parle le narrateur ?
Le narrateur parle à lui-même. (C’est un monologue intérieur)



D’après votre lecture de l’œuvre complétez le tableau suivant :


Tel qu’il se présente dans l’œuvre, le narrateur est :

Vrai
Faux
Analphabète

X
Célibataire

X
Discipliné
X

croyant
X


-« Le moindre mouvement d’avant en arrière lui ferait sauter le crâne comme une coquille de noix »
a-Identifiez la figure de style employée dans cette phrase.
 Il s’agit d’une comparaison.
b-D’après-vous sur quoi l’auteur veut-il insister en employant cette figure ?
L’auteur veut insister sur la fragilité du comparé (les forçats).
-« …des femmes, des hommes, des enfants étaient debout sur le parapet. »
a- Identifiez la figure de style dans cet énoncé.               
C’est l’énumération.
b-Quel est l’effet de sens recherché par l’emploi de cette figure de style ?
Il veut insister sur le nombre de gens présents et leurs différents âges.
A votre avis, Victor Hugo, a-t-il contribué à l’abolition de la peine de mort ? Expliquez comment.              
 Oui, Victor Hugo a contribué à l’abolition de la peine de mort parce qu’aujourd’hui en France la peine de mort est abolie.
Pour quelle raison V.Hugo n’a pas indiqué le motif de la condamnation du narrateur ?
Victor Hugo n’a pas mentionné le motif de la condamnation pour donner à son plaidoyer une dimension universelle.
Résumé du roman + Questions et Réponses
 Chapitre1 : Le roman s’ouvre par une réflexion sous forme d’un monologue interne : emprisonné à Bicêtre, le narrateur se rappelle de son passé de liberté. Mais actuellement il est prisonnier de corps et d’esprit. Il est condamné à mort.
Questions + Réponses
A quelle personne est mené ce récit ?
Le récit est mené à la première personne parce que le narrateur est lui-même le personnage.
Où se trouve le narrateur ?
 Il se trouve dans la prison de Bicêtre à Paris.
Qu’est-il arrivé au narrateur ?
 Il est condamné à mort et il attend son exécution.
Relevez deux marqueurs de temps et dites à quoi ils servent.
 « Autrefois » et « maintenant » ces deux marqueurs de temps servent à indiquer le passé de liberté et le présent d’emprisonnement.
Quelle idée obsède l’esprit du narrateur ?
Une seule idée préoccupe l’esprit du narrateur c’est : Condamné à mort.
Comment le narrateur qualifie-t-il cette idée ?
Il qualifie cette idée d’obsession infernale. Il la décrit comme une femme qui le secoue avec ces deux mains, qui le poursuit et qui empoisonne sa vie.
Comment l’univers carcéral est-il décrit ?
L’univers carcéral (la cellule/ le cachot) est décrit comme lieu lugubre, sombre, humide et sale. Il inspire la mélancolie et l’angoisse : « l’horrible réalité, dalle mouillée et suante, les rayons pales de ma lampe, la trame grossière de la toile de mes vêtements, la sombre figure du soldat.
Chapitre2 : Dans ce chapitre, le narrateur fait un retour en arrière pour raconter son procès qui a duré environ trois jours. Ce chapitre est divisé en deux parties :
a-        ce que ressentait le narrateur durant les deux jours qui précède la proclamation de la sentence.
b-        ce que ressentait le narrateur pendant le jour de la proclamation de la sentence.
Questions + Réponses
Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?
Le narrateur relate son procès.
Qu’est-ce qui montre que le narrateur ressent le poids du temps ?
Durant les deux premiers jours, le narrateur fut ennuyé par la lenteur du procès et par le poids du temps d’où la répétition de « trois jours », la répétition du verbe « passer » et l’utilisation de l’imparfait à valeur durative.
Comment le narrateur juge-t-il le monde qui l’entoure ?
Il juge le monde qui l’entoure comme un monde hostile. Cette hostilité est soulignée par le recours au pluriel et la l’énumération : « les spectateurs, les juges, les témoins et les jurés. » par opposition à un singulier représenté par « je » (le groupe contre l’individu).
Quel sentiment éprouve le narrateur dans ces moments d’attente ?
Le sentiment qu’il éprouve est la peur parce que le moment de la proclamation approche.
Qu’est-il arrivé au narrateur à la fin des deux premières nuits de son procès ?
 Le narrateur n’a pas dormi durant les deux premières nuits parce qu’il avait peur de la sentence.
Qu’a fait le narrateur une fois remis dans sa cellule ?
Quand il fut remis la troisième nuit dans sa cellule, il a dormi profondément parce qu’il était très fatigué et épuisé. Il a connu un moment de repos et d’oubli.
Comment la salle d’audience est-elle décrite ?
Le narrateur a décrit la salle d’audience comme un lieu sombre, les juges comme des bourreaux et les spectateurs comme des stupides. La description de la salle d’audience renforce une fois l’hostilité du monde.
Quels sentiments avait le narrateur avant puis après la proclamation de sa sentence ? Dites pourquoi.
Avant la proclamation, il avait un sentiment de joie et de bonheur car il avait confiance en les jurés, mais après la proclamation de la condamnation à mort il était choqué et complètement effondré parce qu’il n’avait plus l’espoir d’être un jour libéré.
Relevez une image qui illustre l’effet de la sentence sur le narrateur.
L’effet de la sentence sur le narrateur est illustré comme un édifice qui s’effondre.
Comment le narrateur a-t-il réagit quand il a entendu la proclamation de sa sentence ? 
Le narrateur s’est effondré quand il a entendu sa sentence parce qu’il croyait que les jurés allaient être cléments avec lui.
Comment est présenté l’avocat dans ce chapitre ?  
Comme quelqu’un qui fait tout simplement son travail ; les souffrances du condamné ne l’intéressent pas. Il est indifférent aux problèmes du narrateur.
Chapitre 3 
Retour au monologue interne. Le narrateur pense que tous les humains sont des condamnés à mort. Ce qui diffère c’est la manière et le temps.
Questions + Réponses
Que pense le narrateur de la condamnation à mort ?
Le narrateur pense que tous les humains sont des condamnés à mort.
De quoi souffre le narrateur une fois mis dans sa cellule ?
Le narrateur souffre de l’indifférence des autres, de leur insensibilité et de leur incompréhension.
Quelle attitude adopte-t-il face à sa situation ?
Face à un monde qui lui est hostile, le narrateur se résigne et s’abandonne à son triste sort.
 Chapitre 4
Retour au récit de l’incarcération à Bicêtre. Il arrive à Bicêtre en attendant le pourvoi en cassation. De loin, la prison ressemble à un château de roi, mais de près, elle est délabrée et vétuste.
Questions + Réponses
Où le narrateur a-t-il été transféré ?
Le condamné a été transféré à la prison de Bicêtre en attendant son exécution.
Que décrit le narrateur dans ce chapitre ?
Le narrateur décrit la prison de Bicêtre.
Comment cet édifice est-il décrit ? Dites quelle impression dégage cette description ?
De loin cette prison est décrite comme un palais, mais de près elle est décrite comme un lieu vétuste et lugubre. L’impression qui se dégage de cette description est une impression de mort. Un lieu qui tue.
Comment s’organise la description de cet édifice ?
La description va du général vers le particulier.
Relevez les indicateurs spatiaux qui organisent la description. (Ici/ de loin/ au front/ à distance/ de près…)

Chapitre 5 :
Suite du récit de l’incarcération à Bicêtre. Les premières jours à Bicêtre, le condamné a été bien traité mais brutalisé par la suite comme tous les autres. Certaines faveurs lui ont été accordées comme le papier, l’encre, les plumes, et une lampe. Il pouvait sortir chaque dimanche dans le préau.
Questions + Réponses
Comment le narrateur a-t-il été accueilli une fois arrivé à Bicêtre ?
Le narrateur a été accueilli avec violence. Il était considéré comme un objet d’où l’emploi de la métaphore  « des mains de fer s’emparèrent de moi. »
Comment le narrateur a-t-il été traité dans la prison ?
Au début il est bien traité mais par la suite il est maltraité.
Relevez le champ lexical de l’emprisonnement (la prison). Camisole de force / emprisonna / brutalité / le bourreau/ paralysé.
Quelle procédure judiciaire a-t-il suivi après sa condamnation ?
Après la condamnation, le condamné doit suivre son procès en cassation. Cela prend environ six semaines.
Comment trouve-t-il les autres détenus (les prisonniers) ?
Il trouve les autres prisonniers bons et misérables.
Comment le narrateur se sent-il considéré ? Justifiez votre réponse.
 Le narrateur se sent considéré comme un animal qu’on lâche dans une cour « on me lâche » ou bien comme une chose « … parlent de moi, devant moi, comme d’une chose. »
Quelle faveur a-t-on accordé au narrateur ?
En prison, on a donné au narrateur l’encre, du papier, des plumes et une lampe de nuit pour écrire.
Qu’apprend-on de plus sur le condamné ?
On apprend sur le narrateur qu’il est jeune « ma jeunesse », qu’il est gentil et docile « ma docilité », qu’il est cultivé parce qu’il parle le latin et qu’il est poli.

Chapitre 6 :
Ce chapitre est un monologue intérieur. Le narrateur a décidé d’écrire pour oublier ses souffrances et surtout pour communiquer son malheur aux autres. Il veut écrire son journal de souffrances dans le but de faire savoir à ceux qui condamnent que la peine de mort est un châtiment extrêmement dur.
Questions + Réponses
Quelle forme de discours utilise le narrateur dans ce chapitre ?
Ce chapitre est un discours intérieur.
Pourquoi le narrateur a-t-il décidé d’écrire ?
Le narrateur a décidé d’écrire pour oublier ses souffrances et ses angoisses et surtout pour communiquer son malheur aux autres.
Que veut-il écrire ?
 Le narrateur veut écrire le journal de ses souffrances.
Comment appelle-t-il ce qu’il va écrire ?
Journal de souffrances.
Dans quel but veut-il écrire ?
Il veut écrire son journal de souffrances dans le but de faire savoir à ceux qui condamnent que la peine de mort est un châtiment extrêmement dur.
Combien de voix y a-t-il dans ce chapitre ?
 Dans ce chapitre, il y a deux voix : celle du narrateur qui cherche la clémence et celle de l’auteur Victor Hugo qui fait un plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort.


Chapitre 7 :
Le narrateur espère qu’on s’intéresse à sa situation. Mais l’idée de la condamnation le torture et l’obsède toujours.
Questions + Réponses
Comment le narrateur se sent-il en prison ?
Le narrateur se sent coupé du monde et de la vie. Il se sent déjà mort.
Qu’espère-t-il obtenir ?
Le narrateur espère obtenir une grâce royale.
A qui s’adresse-t-il dans ce chapitre ? Relevez un indice qui le montre.
Le narrateur s’adresse aux responsables qui condamnent pour qu’ils évitent les mêmes souffrances à ceux qui seront condamnés « que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables de l’agonie à laquelle je suis condamné. »
Comment le narrateur vit-il en prison ?
Le narrateur vit dans une angoisse éternelle à cause de l’idée de la condamnation.

Chapitre 8 :
Après la proclamation de la sentence, le dossier du condamné à mort est envoyé au parquet puis au ministère ensuite au procureur général pour arriver enfin chez le substitut du procureur qui applique la sentence. Ces procédures durent 6 semaines environ.
Questions + Réponses
Combien de temps durent ces procédures ?
Ces procédures durent six semaines. (3 jours de délai après la proclamation / 8 jours d’oubli au parquet / 15 jours d’attente chez le ministre / 15 de surveillance / 3 jours : le ministre renvoie au procureur général/ 1 jour chez le substitut.)
Où se passent les exécutions ?
Les exécutions se passent sur la place de grève.

Chapitre 9 :
Le narrateur regrette de laisser derrière lui une mère, une femme, une petite fille de 3 ans sans protection et sans ressources.
Questions + Réponses
Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?
On apprend que le narrateur a une mère, une femme et une fille de 3 ans.
Que craint le narrateur après sa mort ?
Le narrateur craint que sa famille soit détruite après sa mort parce qu’il est la seule ressource pour elle. Il craint surtout de sa petite fille qui n’aura pas de père.
Quel sentiment suscitent les paroles du narrateur chez le lecteur ?
Les paroles du narrateur suscitent de la pitié et de la compassion chez le lecteur.

Chapitre 10 :
Le narrateur décrit sa cellule. La description évolue de l’intérieur vers l’extérieur.
Questions + Réponses
Que décrit le narrateur ?
Il décrit son cachot.
Comment est organisée la description ?
La description évolue de l’intérieur vers l’extérieur.
Quelle est l’impression qui se dégage de cette description ?
Il se dégage une impression d’étouffement et d’enfermement.
Qui s’amuse à regarder le narrateur dans sa cellule ?
  Quelques étrangers viennent s’amuser à voir le condamné dans sa cellule. Cela les amuse comme si le condamné est une bête de cirque.
Qui tire profit de cet amusement ?
C’est le garde qui tire profit de cet amusement parce qu’il reçoit de l’argent en offrant ce spectacle aux étrangers.
Qu’est-ce qui renforce le sentiment d’emprisonnement chez le narrateur ?
Ce qui renforce le sentiment d’emprisonnement chez le narrateur est la vigilance de la surveillance qui ne quitte pas le narrateur des yeux.
Pourquoi tient-on à surveiller le narrateur ?
On doit garder le condamné vivant jusqu’à son exécution pour qu’il serve de modèle.

Chapitre 11 :
Le condamné passe son temps dans le cachot à lire et à déchiffrer les inscriptions sur les murs de sa cellule. Il trouve ces inscriptions comme un livre qui retrace l’histoire des hommes passés par cette cellule.
Questions + Réponses
Où se trouve le narrateur dans ce chapitre ?
Il se trouve dans le cachot.
Que fait le narrateur en attendant le lever du jour?
Il passe son temps à lire les inscriptions sur les murs de sa cellule.
Comment le narrateur trouve-t-il les inscriptions sur les murs de sa cellule ? Pourquoi ?
Il les a trouvés comme un livre qui retrace l’histoire des hommes passés par cette cellule. Ils sont intéressantes parce qu’il croit qu’il y a une vie derrière ces inscriptions.
Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?
 On apprend que le narrateur a commis un crime, mais on ne sait pas quel genre de crime « moi, misérable qui ai commis un véritable crime. »
Qu’est-ce qui a rappelé la mort au narrateur ?
La figure de l’échafaud (la guillotine) a rappelé la mort au narrateur.

Chapitre 12 :
Le narrateur découvre dans la cellule les noms des criminels célèbres.
Questions + Réponses
Qu’a découvert le narrateur dans sa lecture de ces inscriptions ?
Le narrateur a découvert les noms de cinq criminels célèbres : Dautin / Poulain/ Jean Martin / Castaing / Papavoine.
Quel sentiment suscitent ces noms chez le narrateur ?
Ces noms suscitent chez le narrateur un sentiment de peur et d’angoisse. La peur de mourir le saisit encore une fois.
Quelle vision le narrateur a-t-il faite en lisant les noms de ces criminels ?
En lisant ces noms sur les murs de la cellule, le narrateur a une vision étrange : le cachot parait plein d’hommes qui parlaient leurs têtes dans leurs mains. Cette vision montre à quel point le narrateur est obsédé par l’idée de la mort.
Relevez les moyens linguistiques qu’il a utilisés en parlant de cette vision.
Les moyens linguistiques qu’il a utilisé : verbes de sensation (je rêvais/ il m’a semblé/ il m’a paru / tous me montraient / j’ai fermé mes yeux / j’ai tout vu.) et des noms exprimant une sensation : (un tintement/ une lueur/ un rêve/ une vision/ une impression)
Comment le narrateur représente-t-il cette vision ?
Il a représenté cette vision comme des épouvantables spectres / une fumée/ une imagination de mon cerveau.

Quel commentaire le narrateur a-t-il fait après avoir fait cette vision ?
Après avoir fait cette vision, il considère sa cellule comme un tombeau duquel il peut échapper. Un tombeau qui a une ouverture vers l’extérieur.

Chapitre 13 :
Le récit des préparatifs des forçats (condamnés à travaux forcés) pour Toulon. Le narrateur assiste au départ des forçats pour Toulon. Il décrit le lieu, les forçats. La pluie tombe. Accablés de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs malheurs. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé. Il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouie sur le champ.
 Questions + Réponses
Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?
 Il relate le départ des forçats pour Toulon.
Comment est-il présenté (l’événement) ?
Le départ est présenté comme une cérémonie.
Relevez le champ lexical du bruit et le champ lexical de la fête. Le bruit : bruit / on entend ouvrir et fermer / grincer / trembler / des pas précipités/ des voix s’appeler et se répondre/ tumulte.// la fête : plus gais / rire / chanter / courir / danser / fête / vous amusera / un spectacle / cri de joie
Quelle ambiance régnait à ce moment-là dans la prison ?
 Le départ des forçats crée une ambiance de fête et de cérémonie qui brise la monotonie terne de la prison.
Comment le narrateur a-t-il pu suivre le spectacle ?  
Le narrateur a pu suivre la cérémonie à partir de la fenêtre d’une cellule vide où il a été emmené avec beaucoup de précautions.
Quelle impression se dégage de la description de la cour de la prison ?
Une impression de malaise se dégage de la description de la prison et le départ des forçats
Comment s’organise la description du départ des forçats ?
La description évolue en vision panoramique.
A quel moment le narrateur-spectateur devient acteur ?  
Après le départ des forçats, les prisonniers se sont retournés voir le narrateur qui devient à son tour acteur et la joie s’éclate dans la prison.

Chapitre 14 :
Frustré et angoissé par le départ des forçats, le narrateur s’est évanouit et transporté à l’infirmerie. Après qu’il a vu les forçats, il a préféré la guillotine aux galères.
Questions + Réponses
Où se trouve le narrateur dans ce chapitre ?
Il se trouve dans l’infirmerie.
Après le réveil du narrateur à quoi a-t-il assisté ?
 Le narrateur à son réveil a assisté à la dernière phase des préparatifs au départ des forçats pour Toulon.
Comment les forçats sont-ils décrits ?
Les forçats sont décrits comme des corps sans âmes. Enchainés, ils perdent toute caractéristique humaine.
A quoi les forçats sont-ils assimilés (comparés) ?
Ils sont assimiles à des troupeaux sauvages attachés les un aux autres et entassés dans des charrettes qu’on réserve généralement au transport des animaux.
Comment la fin du départ des forçats est–elle relatée ?
La fin du départ des forçats est relatée avec amertume et désolation au point où le narrateur préfère la guillotine aux galères quand il a vu le traitement réservé aux galériens.

Quelle est l’impression produite par la description des forçats ?
Le départ des forçats crée un sentiment de malheur et de mélancolie. Le lecteur éprouve de la pitié et de la compassion envers ces forçats.

Chapitre 15 :
le narrateur retourne au cachot. L’idée de la condamnation le torture toujours. Il tient de plus en plus à la vie et il espère avoir une grâce.
 Questions + Réponses
Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?
On apprend qu’il est jeune, saint, robuste et ne souffre d’aucune maladie.
De quelle maladie souffre-t-il ?
La malade du narrateur n’est pas physique mais mentale. Il est angoissé par l’idée de la condamnation.
Qu’est-ce que le narrateur aurait dû envisager quand il était à l’infirmerie ?
Le narrateur pense qu’il aurait s’évadé quand il était à l’infirmerie.
Que pense le narrateur de pourvoi en cassation ?
Il pense que son pourvoi en cassation est inespéré. Ce n’est que question de six semaines.

Chapitre 16 :
Quand il était à l’infirmerie, il avait entendu une fille de 15 ans chante une chanson où il est question d’assassinat et de mort. Il est terrifié parce que tout à Bicêtre lui rappelle la mort.
Questions + Réponses
De quoi parle la chanson de la jeune fille ?
La chanson parle d’un homme qui a avoué à sa femme qu’il avait tué un homme, lui a volé son argent, sa montre et ses boucles de souliers. Il lui raconte comment les gendarmes l’ont arrêté et lui ont mis les menottes.
Qu’est-ce qui a effrayé le narrateur dans cette chanson ?
Le narrateur a été effrayé par l’histoire macabre que racontait cette fille.
Quel sentiment lui a éveillé en lui cette chanson ?  
Cette chanson suscite en lui un sentiment d’angoisse, de malheur et de mélancolie. La prison devient pour lui comme un spectre qui reparait sous plusieurs formes.

Chapitre 17 :
Le narrateur rêve de l’évasion qui ne peut se réaliser.
Questions + Réponses
Qu’est-ce que le narrateur ne cesse d’imaginer ?
Il pense à une éventuelle évasion.
Pourquoi il a utilisait le mode conditionnel ?  
Il a utilisé le conditionnel parce que l’évasion n’est pas possible.
Qu’est-ce qui explique les cris du narrateur à la fin de ce chapitre ?
Angoissé par l’idée de la mort, le narrateur plonge dans une crise d’hystérie parce qu’il ne peut pas s’évader. Ces cris sont rendus par l’emploi de phrases exclamatives et les répétitions.

Chapitres 18 /19 / 20 :
Le narrateur est terrifié parce que le guichetier et par la suite le directeur lui ont rendu visite. Ils lui ont demandé s’il a besoin de quelque chose.


Questions + Réponses
Quand se passe l’action ?
La scène se passe à  6 h du matin.
Qui a visité le narrateur ?
Le guichetier (le garde) est venu rendre visite au narrateur.
Que lui a-t-il demandé ?
Il lui demande ce qu’il voulait manger pour le déjeuner.
Qu’est-ce que le narrateur a cru ?
Pris de terreur, le narrateur a cru que l’heure de l’exécution est venue.
Quelle est la seconde personne qui a visité le condamné ?
  C’est le directeur de la prison qui est venu voir le narrateur dans son cachot.
Que lui a-t-il demandé ?
 Il vient s’assurer si le narrateur ne se plaint de rien.
Qu’est-ce qui rend cette scène tragique ?
Cette scène est tragique parce qu’on y trouve des comportements illogiques : on demande au condamné, qui n’attend que l’exécution s’il ne se plaint de rien. L’indifférence des autres rend la situation pathétique/ tragique.
Que pense le narrateur de ces visites ?
Le narrateur pense que ces visites relèvent du travail du personnel de la prison.
Quelle image le narrateur donne-t-il de la prison ?
La prison est comme un monstre qui dévore le narrateur.
Qu’est-ce qui explique l’angoisse du narrateur ?
L’angoisse du narrateur s’explique par sa prise de conscience que son heure est venue et qu’il n’a plus d’espoir d’être gracié.

Chapitre 21, 22 et 23 :
Le jour de son exécution. Un prêtre a visité le condamné et puis un l’huissier de la cour royale qui lui apprend le rejet de pourvoi en cassation. A 7h30 le condamné est transféré à la conciergerie. On la laissé enfermé dans un cabinet à la compagne d’un autre condamné âgé de 55 ans qui prendra sa place à Bicêtre.
                                                                       Questions + Réponses
Quelle est la troisième personne qui a visité le narrateur ?
 Un prêtre est venu visiter le narrateur.
Pourquoi l’huissier de la cour royal est venu visiter le narrateur ?  
L’huissier de la cour royal est venu visiter le narrateur pour lui apprendre que son pourvoi en cassation a été rejeté et pour le transférer à la conciergerie.
Comment le narrateur a-t-il appris la nouvelle ?  
Il l’a accepté d’abord puis il l’a rejetée et pense à une éventuelle évasion.
Où le narrateur a-t-il été transféré et pourquoi ?
Il a été transféré à la conciergerie pour le préparer à l’exécution.
A quelle heure le narrateur a-t-il été transféré à la conciergerie ?  
On a transféré le narrateur à 7h30min du matin.
Qu’est-ce qui montre que les condamnations étaient courantes à l’époque ?
Ce qui montre que les condamnations étaient courantes à l’époque c’est que le cachot sera occupé par un autre condamné.
Comment s’est comporté le narrateur quand le convoi est arrivé à la conciergerie ?
En arrivant à la conciergerie, le narrateur s’est ressaisi et a vaincu momentanément sa peur.
Comment les exécutions sont-elles devenues à Paris ?  
Les exécutions sont devenues à Paris de véritables phénomènes.
A quel sens sont réduites toutes les sensations du narrateur ?
 Les sensations du narrateur sont réduites à l’ouïe et à la vue.
Qu’est-ce qui donne un aspect tragique à cette scène ?
 La mort du narrateur est devenue un moment de liesse et de joie.
Qu’est-ce qui montre que le narrateur se sent déjà mort avant son exécution ?  
Ces expressions montrent que le narrateur est déjà mort avant son exécution : « je me suis levé, j’ai fait un pas ; il m’a semblé que je n’en pourrai faire un second, tant ma tête était lourde et mes jambes faibles »
Où le narrateur a-t-il été conduit ?
Le narrateur a été conduit au cabinet (bureau) du narrateur pour lui être livré.
Quelle autre mission attend l’huissier ?
L’huissier doit conduire un autre condamné à Bicêtre.
A quoi les condamnés sont-ils assimilés (comparés) ?
Les condamnés sont assimilés à la marchandise qu’on livre et qu’on reçoit ou à des gibiers : « on m’a conduit, l’huissier m’a remis, un échange, gibier. »
Où le narrateur a-t-il été déposé ?
Le narrateur a été déposé dans un petit cabinet attenant à celui du directeur.
Qui était avec le condamné dans ce cabinet ?  
Un autre condamné que l’huissier va conduire à Bicêtre.
Dans quel niveau de langue parle cet homme ?
Il parle dans une langue très relâchée (langue argotique)
Quel message veut passer Victor Hugo en citant l’exemple du vieil homme ?
Victor Hugo cite l’histoire du vieil homme pour montrer que la société est en grande partie responsable car c’est elle qui fabrique ces criminels.
Qu’est-ce que le vieil homme a demandé au narrateur ?
Le vieil homme a demandé au narrateur sa redingote car il pense la vendre pour acheter du tabac.

Chapitre 24, 25 et 26 :
Le narrateur regrette amèrement l’échange de sa redingote. Il est amené à une cellule et on lui a donné une table, une chaise et tout pour écrire. Un gendarme le surveille pour ne pas se suicider. Il a écrit une lettre à sa fille dont il a exprimé toute sa douleur et son amertume. Il accuse les hommes de laisser une enfant de trois ans orpheline.
 Questions + Réponses
Pourquoi le narrateur a accepté de changer sa redingote avec la vieille veste du vieil homme ?  
Il a accepté de changer sa redingote avec le vieil homme parce qu’il avait peur de lui.
Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?
On apprend qu’il est vulnérable, fragile et peureux.
Où le narrateur a-t-il été mis ?
 On a mis le narrateur dans une cellule.
Quelle faveur lui a-t-on accordé ?
 On lui a donné une table, une chaise et tout pour écrire.
Qui a partagé sa chambre et pourquoi ?
On a introduit avec lui un gendarme pour le surveiller de ne pas tenter de se suicider.
Quand se déroule cette scène ?  
Cette scène se déroule à dix heures (10 h).
Qu’est-ce qui rend cette scène si pathétique ?
Cette scène est pathétique parce qu’on y trouve des plaintes, des souvenirs de la fille du narrateur, l’expression du désespoir. La joie de foule et les souffrances du narrateur. L’image de la petite fille sans le père. L’image de la fille qui est obligée de vivre avec une réputation entachée.
Quels types de phrase emploi-t-il ?  Il emploie les phrases exclamatives et interrogatives.
Que ressent le narrateur dans ces moments de crise ?
Il ressent des douleurs morales intenses parce qu’il regrette ce qui s’est passé, il regrette d’avoir commis un crime et d’avoir entaché la réputation de sa fille pour tout le restant de sa vie.
Comment appelle-t-on le refus de mourir chez tous les êtres humains ?
Le refus de mourir chez les humains s’appelle l’instinct de survie.

Chapitre 27, 28 et 29 :
Le narrateur est pris dans un tourbillon de peur et de terreur.
Ayant déjà assisté à une exécution, il imagine la sienne. Dans un moment de délire il espère une grâce royale mais en vain.
Questions + Réponses
Montrez que la mort a une emprise totale sur l’esprit du narrateur ?
Que la mort a une emprise totale sur l’esprit du narrateur parce qu’il y pense souvent ; il envisage sa mort sous tous les angles.
De quelle machine parle le narrateur ?
Il parle de la guillotine.
Comment évoque-t-il cette machine ?
Il évoque cette machine en utilisant la périphrase ; il ne peut pas utiliser son nom mais seulement ses caractéristiques, sa forme. C’est une façon de parler de la mort en détournant le sujet de la mort. Cela montre à quel point l’idée de la mort empoisonne le temps qui lui reste à vivre.
De quoi a-t-il peur : de mourir ou de souffrir avant de mourir ?  
Le narrateur avait peur de souffrir avant de mourir.
De quoi se rappelle le narrateur dans ces moments de crise ?
Il se rappelle du jour où il a vu la guillotine quand il était libre.
Montrez que le peuple se délecte (joie) dans le spectacle des exécutions ?
Les exécutions sont devenues pour le peuple des moments de joie et de fête. Ainsi la fête commence à partir des préparatifs : la foule s’attroupe dès l’installation de l’échafaud, elle assiste au graissage de la rainure et à la décapitation.
Quand 11h a sonné à quoi le narrateur a-t-il pensé ?
Le narrateur pense que les préparatifs à son exécution sont en train de se faire.
Comparez : « je détournais la tête » et « je ne détournerai pas la tête » .
Avant sa condamnation quand il était libre le narrateur détourne la tête pour ne pas voir la décapitation, mais aujourd’hui il ne pourra pas faire parce que c’est sa tête qui va être coupée.
De qui le narrateur pense-t-il obtenir la grâce ?
Le narrateur pense obtenir une grâce royale à la dernière minute.
Que préfère-t-il à la guillotine ?
Le narrateur préfère les galères à la guillotine parce qu’il tient à la vie.

Du chapitre 30 au chapitre 42 :
 Le prêtre est revenu voir le narrateur, mais ce dernier l’a renvoyé car il veut être seul. L’architecte est venu aussi prendre des mesures pour rénover le lieu. Le gendarme a été remplacé par un autre qui a demandé au narrateur de venir le voir dans son rêve une fois mort et lui donner les trois numéros gagnant à la loterie. Sentant son heure qui approche, le narrateur se réfugie dans le rêve. Il lui reste 2h 45 min. il ressent des douleurs physiques atroces. Poussé par l’instinct de survie, le narrateur pense à Charles X en espérant une éventuelle grâce. Il décide enfin d’affronter la mort et il a demandé le prêtre. Après l’arrivé du prêtre, il a dormi quelques instant. A son réveil, on lui a annoncé la présence de sa fille.
Questions + Réponses
Qui a visité le narrateur avant sa mort ?
 Le prêtre de la prison qui est venu visiter le narrateur dans sa cellule.
Pourquoi le narrateur a-t-il voulu rester seul ?
Il voulait rester seul parce qu’il considère le prêtre de la prison comme un simple fonctionnaire qui fait son travail.
Que pense le narrateur du prêtre ?
Il pense que le prêtre ne répond pas à ce qu’il espère. Il répète un discours plat et sans âme.
Comment le narrateur qualifie-t-il la foule ?
Il l’a qualifiée de buveuse de sang comme un vampire.
Quel aspect prend la foule aux yeux du narrateur ?
La foule prend un aspect horrible aux yeux du narrateur. Elle est considérée comme un monstre avide de sang.
Quel genre de prêtre réclame le narrateur ? Pourquoi ?
Le narrateur réclame un prêtre crédible, qui ait foi, qui parle avec son âme, et son cœur et non pas un prêtre qui répète comme un perroquet les paroles qu’il apprises durant sa fonction.
Qui est entré dans la cellule du condamné (chapitre31)? Pourquoi ?
Le sous-architecte de la prison est venu prendre des mesures pour rénover les lieux.
 Qu’est-ce qui rend cette scène tragique (chapitre31)?
Le tragique de la situation est l’ignorance totale des souffrances du narrateur. Il est considéré comme un objet dont on se débarrassera une fois l’exécution terminée.
Relevez les indices qui montrent la grossièreté du sous-architecte ?
Il l’appelle criminel et sourit en lui parlant.
Qu’a ressenti le narrateur après le départ du sous-architecte ?
 Il a ressenti une profonde amertume parce qu’on parle de lui comme s’il était déjà mort.
Qu’est-ce que le gendarme remplaçant a demandé au narrateur ?
Il lui a demandé de revenir dans son rêve et lui donner les trois numéros gagnant à la loterie.
Montrez que cette scène a un caractère tragi-comique (chapitre 32) ?
Cette scène est tragicomique parce que la présence du gendarme superstitieux provoque le rire dans une situation tragique.
Comment le narrateur a tenté d’oublier ses souffrances ?
Il a tenté d’oublier ses souffrances en se réfugiant dans les souvenirs d’enfance et de la jeunesse.
Comment les souvenirs sont-ils qualifiés ?
Les souvenirs d’enfance sont qualifiés de doux et de calmes.
Qui le narrateur a-t-il rencontré dans le jardin ?
 Il a rencontré une jeune espagnole qui s’appelle Pepa.
A quel moment se passe cette scène (chapitre34) ?
Cette scène se passe à 1h de l’après-midi.
Quel événement perturbe les beaux souvenirs du narrateur ? Que ressent-il ?
Le narrateur revoit son crime et redevient angoissé après un moment de rêve. Il ressent des remords et il regrette son crime.
Que reproche le narrateur aux humains ?
Il reproche aux humains leur indifférence à ses souffrances.
Que regrette le narrateur ?
Il regrette son crime et s’apitoie sur son sort. Il apprécie la liberté quand il l’a perdue. Il regrette aussi que sa vie se termine par décapitation.
Quel souvenir évoque le narrateur dans ce chapitre ?
Le narrateur se souvient du jour où il a visité le bourdon de Notre-Dame de Paris.

Où se passe la scène relatée ?
L’événement raconté se passe au sommet de la tour de notre Dame de Paris.
Comment appelle-t-on ce procédé stylistique employé pour évoquer un récit au moment où on raconte un autre récit ?
 On l’appelle un récit enchâssé.
Quelle impression se dégage de la description de l’hôtel de ville ?
Il se dégage de cette description une impression de tristesse et de mélancolie.
Montrez qu’il vit la mort comme torture morale et physique. Le narrateur ressent un malaise physique grandissant : une violente douleur de tête / les reins froids / le front brulant / un liquide qui flotte dans mon cerveau / des tressaillements convulsifs/ les yeux se cuisent/ mal dans les coudes.
Qu’oppose le narrateur dans le chapitre 39 ?
Le narrateur oppose deux discours sur la mort : le sien et celui des responsables.
Quel procédé stylistique emploie-t-il pour le savoir ?
Le narrateur emploie le discours rapporté.
Qu’est-il arrivé à Robespierre et à Luis XVI ?
Robespierre et Lui XVI ont été exécutés.
Montrez que le narrateur vit sa mort par anticipation ?
Le narrateur vit sa mort par anticipation en imaginant comment il sera et ce qu’il va ressentir.
Comment le narrateur a-t-il décidé d’affronter la mort ?
Il décide d’affronter la mort avec courage et détermination.
Quel est le temps employé pour affronter la mort ?
Il utilise le futur simple.
Quelle forme de phrase emploie-t-il pour parler de sa mort ? Il emploie des forme impersonnelle suivie d’une complétive pour parler de la vie après la mort.
Relevez des moyens linguistiques pour exprimer des suppositions.
(il me semble que / ils sembleront / peut-être / il se peut bien aussi que / il est probable que.)
Qui réclame-t-il pour répondre à ses questions sur la mort ?
  Il réclame un prêtre faisant foi et non comme le prêtre de la prison pour répondre à ses questions.
Qu’a fait le narrateur après la visite du prêtre ?
Il s’est endormi parce qu’il a refusé le prêtre de la prison.
Quel rêve le narrateur a-t-il fait ?
 Il a fait un mauvais rêve : un soir chez lui une vieille femme est entrée en cachette dans la cuisine. Au moment où il allait la punir, il s’est réveillé.
Qu’a-t-on appris au narrateur après son réveil ?  
On lui a appris la présence de sa fille Marie.

Chapitre 43 :
 La fille du narrateur vient lui rendre visite. Elle ne le connaît pas ; cela augmente ses souffrances. Elle croit que son père est déjà mort.
Questions + Réponses
Relevez le portrait de jeune fille ?
Portrait physique : elle est fraîche / rose /a de grands yeux / belle. Portrait moral : étonnée / inquiète / elle a poussé un cri.
Quelle est l’impression qui se dégage de ce portrait ?
Son portrait dégage une impression de désolation.
Qu’a ressenti le narrateur après s’être ignoré de sa fille ?
Il a ressenti une grande amertume et un désespoir total.
Pourquoi le narrateur a dit : « je ne tiens plus à rien. » ?  Puisque la fille ne reconnaît pas son père il n’a plus de raison de vivre.
Qu’est-ce qui rend cette scène si pathétique ?
Cette scène est hautement pathétique parce qu’elle présente une situation dramatique : le narrateur n’est pas reconnu par sa propre fille, sa seul raison de vivre. Puis la fille qui a toute la vie devant elle se trouve privée de son père et de l’amour paternel.

Chapitre 44, 45, 46 :
IL pense à son exécution, à la foule, aux gendarmes et aussi à sa fille qui l’a déjà oublié et il pense lui écrire son histoire. (Il n’a pas le temps pour l’écrire)
Questions + Réponses
Comment le narrateur se prépare-t-il à affronter la mort ?
Après la triste visite de sa fille, le narrateur se sent prêt pour la mort. Alors il se concentre sur l’exécution en vivant par anticipation sa mort.
Combien de temps lui reste-t-il à vivre ?
Il lui reste une heure avant la mort.
Quel est le temps verbal employé et pourquoi ?
Le temps employé est le futur simple. Son emploi est justifié par l’approche de la mort. En plus, il vit sa mort par anticipation.
A quoi le peuple est-il assimilé (comparé) ?
Le peuple est décrit comme un être insensible aux souffrances du narrateur. Un être sadique qui tire plaisir dans les souffrances des condamnés.
Qu’est-ce que le narrateur a décidé d’écrire ?
Il décide d’écrire quelques pages pour sa fille en lui expliquant pourquoi il lui a laissé son nom de famille déshonorant.

Chapitre 48 :
On a emmené le narrateur dans une chambre au rez-de-chaussée pour le préparer à l’exécution (lui faire sa toilette).
Questions + Réponses
Où se trouve le narrateur ? Comment se sent-il ?
Il se trouve dans une chambre au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville. Il se sent faible mais déterminé à subir sa condamnation.
Où sera-t-il conduit ? Comment le prépare-t-on à cette épreuve ?
Il sera conduit à la place de grève pour être exécuté. On le prépare en lui faisant la toilette du condamné.
Comment le peuple est-il qualifié ?  
Le peuple est qualifié d’animal qui hurle (pousse des cris).
Relevez le champ lexical du peuple animalisé.
Le peuple qui aboie/ la foule hurlait/ les mille têtes hurlantes.
Montrez que la foule est réduite à une seule voix ?
La foule est réduite à une seule voix par l’emploi des verbes comme crier, hurler, de noms comme hurlement, bruit ou d’adjectifs comme hurlante.
Comment se comporte le narrateur avant son exécution ?
Le narrateur se comporte docilement, il ne proteste pas contre ce que lui font le bourreau et ses valets, il exécute leurs ordres : « ils m’ont dit de m’asseoir ; je me suis assis. » il affronte la mort avec responsabilité et accepte son sort.
Que ressent le narrateur à l’approche de la mort ?
Le narrateur sent la mort le gagne avant même son exécution. Ainsi, ses jambes fléchissent, sa nuque reste paralysée, ses pas sont mous. Il perd certaines facultés « le cœur m’a failli, je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. »

Quelle est la forme de phrase la plus utilisée ? Pourquoi ?
Il utilise la forme factitive à sens passif. Le narrateur subit l’action des autres, il est déjà mort en occupant la place du COD « on m’a déposé, ils m’ont fait traverser, ils m’ont poussé… »
Relevez les étapes des préparatifs à l’exécution.  
Les préparatifs à l’exécution : on lui a coupé les cheveux/ on lui a enlevé la veste/ on lui a attaché les deux mains derrière le dos/ on lui coupé le col de la chemise/ on lui a lié les deux pieds.
Montrez que le condamné est comme un acteur qui se prépare pour jouer un rôle ?
Le narrateur est présenté comme un acteur qui se prépare à jouer son rôle : d’abord, il est présenté dans les coulisses en train de faire sa toilette ensuite il entre sur scène où il perçoit la lumière blanche, puis il est acclamé par les spectateurs venus assister au spectacle ; de plus il ressent le trac et il fait trois pas pour paraître à son public.
Peut-on le considérer comme héros tragique ? Justifiez votre réponse.
Oui, on peut considérer le narrateur comme héros tragique qui subit le sort infligé par les humains et contre lequel il se débat jusqu’à la dernière minute de sa vie mais qui finit par mourir.
Montrez que Victor Hugo théâtralise cette exécution pour banaliser la peine de mort et pour la dépasser en rendant le cas du narrateur très pathétique. Victor Hugo théâtralise cette condamnation pour montrer que la peine de mort est une mascarade sociale faite non pas pour corriger mais pour donner du spectacle au peuple avide de sang et de mort. D’ailleurs, la cellule des condamnés ne désemplit pas. Le châtiment suprême ne sert donc pas de leçon de morale puisque les crimes continuent dans la société. Les exécutions deviennent un moment de joie et de liesse et le tragique se trouve ainsi détourné. Le narrateur est présenté comme un homme responsable qui accepte son sort, qui se trouve seul dans un monde sans âme et sans pitié. Le narrateur subit les actions des autres sans protester, il inspire la pitié parce qu’il n’est pas assisté par un prêtre honnête. Il se sent seul abandonné de tout le monde même de sa fille qui ne le reconnaît pas.
Chapitre 49 :
Poussé par l’instinct de survie, le narrateur supplie un commissaire chargé de l’exécution de lui accorder quelques minutes.
Questions + Réponses
Qu’a demandé le narrateur au magistrat ?
Le narrateur a demandé au magistrat une grâce.
Comment était la réponse du magistrat ?
La réponse était négative et ironique.
Pourquoi le narrateur a-t-il demandé cinq minutes ?
Il a demandé cinq minutes en espérant une grâce à la dernière minute. Hélas ce ne fut pas le cas.
Que ressentait le narrateur avant son exécution ?
Le narrateur est pris de panique en entendant les bourreaux monter le chercher pour l’exécuter.
A quelle heure l’exécution a-t-elle lieu ?
À quatre heures de l’après-midi. (16h).