Voilà le premier enseignement de la chevalerie : tu effaceras ce que tu as écrit jusqu'à présent sur le cahier de ta vie : inquiétude, manque d'assurance, mensonge. A la place, tu écriras le mot courage. En commençant le voyage avec ce mot ; et en le poursuivant avec la foi de Dieu, tu arriveras là où tu dois arriver. Paulo Coelho
EXERCICE N° 1 : Remplir les espaces vides
EXERCICE N° 2 : Choix multiple
EXERCICE N° 3 : Vidéo interactive
EXERCICE N° 4 : Vrai ou Faux
EXERCICE N° 5 / Glisser les mots
dimanche 3 mai 2020
samedi 11 juin 2016
LA CORRECTION DE : EXAMEN REGIONAL SESSION DE JUIN 2016 SOUSS MASSA
EXAMEN REGIONAL SESSION DE JUIN 2016 SOUSS MASSA
EXAMEN REGIONAL
SESSION DE JUIN 2016
SOUSS MASSA
Texte
de base :
Mon père entra.
- Le salut sur vous.
- Sur toi le salut, murmura ma mère. As-tu
fait bon voyage ?
- Louange à Dieu, je n'ai eu aucun ennui,
mais je suis un peu fatigué ... Sidi Mohammed, viens que je te regarde de plus
près.
Je m'approchai de mon père. Il se
débarrassa des deux poulets. Il les posa à même le sol. Ils avaient les pattes
liées par un brin de palmier. Ils se mirent à battre des ailes, à pousser des
gloussements de terreur. Mon père m'intimidait. Je le trouvais changé. Son
visage avait pris une couleur terre cuite qui me déconcertait. Sa djellaba
sentait la terre, la sueur et le crottin. Lorsqu'il passa ses mains sous mes
aisselles et me souleva à la hauteur de son turban, je repris entièrement confiance
et j'éclatai de rire. Ma mère sortit de sa torpeur. Elle rit comme une petite
fille, s'empara des poulets pour les emporter à la cuisine, revint aider mon
père à vider son capuchon qui contenait des œufs, sortit d'un sac de doum un
pot de beurre, une bouteille d'huile, un paquet d'olives, un morceau de galette
paysanne en grosse semoule. Prise d'une fièvre d'activité, elle rangeait nos
richesses, soufflait sur le feu, allait, venait d'un pas pressé sans s'arrêter
de parler, de poser des questions, de me gourmander gentiment.
Installé sur les genoux de mon père, je lui
racontais les événements qui avaient meublé notre vie pendant son absence. Je
les racontais à ma façon, sans ordre, sans cette obéissance aveugle à la
stricte vérité des faits qui rend les récits des grandes personnes dépourvus de
saveur et de poésie. Je sautais d'une scène à une autre, je déformais les
détails, j'en inventais au besoin. A chaque instant, ma mère essayait de
rectifier ce que j’avançais ; mon père la priait de nous laisser en paix.
Les voisines faisaient à haute
voix des vœux pour que notre bonheur soit durable et notre santé prospère.
Des you-you éclatèrent sur la terrasse.
Des femmes venues des maisons mitoyennes manifestaient ainsi, bruyamment, la part
qu'elles prenaient à notre joie. Ma mère ne cessait de remercier les unes
et les autres.
**************************************************************
Lisez
attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
I-COMPREHENSION : 10 points.
1-
Recopiez
et complétez le tableau suivant :
Titre
de l’œuvre
|
Auteur
|
Siècle
|
Genre
|
La boîte à merveilles
|
AHMED SEFRIOUI
|
20ème siècle / XXème siècle
|
-
Roman autobiographique
|
2-
Situez
le passage dans l’œuvre.
Le texte est extrait du dernier chapitre
(12) du roman : La boîte à merveilles de son auteur AHMED
SEFRIOUI. Ayant perdu toutes ses économies, le père avait quitté sa famille
pour aller travailler comme moissonneur aux environs de Fès. Dans ce texte, le
narrateur évoque le retour du père, événement vécu dans la joie et le bonheur.
3-
Quelle
a été la réaction de l’enfant quand il a vu son père au début ?
L’enfant
est intimidé, déconcerté, troublé, embarrassé… quand il a vu son père au début
4-
Les
voisines étaient : a-
joyeuses
b- jalouses
c-
indifférentes
Les
voisines étaient joyeuses.
Justification :
les voisines faisaient à haute voix des vœux…
Des you-you éclatèrent…
5-
Relevez
dans le texte quatre indices qui évoquent la campagne.
Les quatre
indices évoquant la campagne :
Un brin de palmier
Sa djellaba
sentait … le crottin
Morceau
de galette paysanne
Sortit
d’un sac de doum un pot de beurre
6-
D’après
le narrateur, qu’est-ce qui caractérise le récit des enfants ?
D’après
le narrateur, le récit des enfants est un récit personnel, subjectif, sans
ordre, fictif, déformé… etc.
7-
Recopiez
et complétez le tableau suivant :
|
Phrase du texte
|
Temps verbal
|
Récit
|
-Exemple : Je m’approchai de mon père.
|
- Passé simple
|
Discours
|
-Exemple : je n’ai eu aucun ennui,
|
-Passé composé
|
8-
Le
portrait physique du père est-il valorisant ou dévalorisant ?
Le portrait du père est dévalorisant.
Justification : Son visage avait pris une couleur
terre cuite qui me déconcertait. Sa djellaba sentait la terre, la sueur et le
crottin.
9-
La
tradition veut que celui qui rentre de voyage ne revienne jamais les mains
vides.
Qu’en
pensez-vous ?
NB/ : Toutes les formulations adéquates, où les
candidats prennent position par rapport au contenu du passage (à son contexte)
en justifiant leurs points de vue, sont acceptées.
Exemple :
En rentrant d’un voyage, la tradition oblige le voyageur à rapporter
des cadeaux, des souvenirs au moins pour sa famille. D’ailleurs, c’est une
bonne chose puisque cela renforcera les liens entre les membres de la famille. Certes,
cette habitude peut devenir un fardeau pour quelqu’un qui n’a pas assez de
moyens pour satisfaire tout le monde. Alors, on doit remettre en question ce
genre de tradition.
10-
D’après
vous, qui devrait lire ce genre de texte : les marocains ou les
étrangers ?
Justifiez votre
réponse.
NB/ :
Toutes les formulations adéquates, où les candidats prennent position par
rapport au contenu du passage (à son contexte) en justifiant leurs points de
vue, sont acceptées.
Exemple :
Le roman d’AHMED SEFRIOUI est
écrit dans une langue étrangère à savoir : la langue française. La boîte
à merveilles est un roman ethnographique qui vise dans un premier lieu
les étrangers et surtout les français dans le but de mettre en valeur la
culture et les traditions des marocains des années vingt. Mais, cela ne nous empêche
pas à dire que le texte est destiné aussi aux marocains et surtout la jeunesse
d’aujourd’hui afin d’avoir une idée claire sur la vie des marocains à l’époque
de la colonisation.
II-PRODUCTION
ECRITE : 10 points
Le bonheur pour
vous, est-ce vivre comme tout le monde ou choisir son propre chemin ?
Rédigez un texte
argumentatif dans lequel vous répondez à cette question en vous appuyant sur
des arguments précis.
Critères d’évaluation du discours 5 points
|
|
Critères d’évaluation de la langue : 5 points
|
|
Vocabulaire (usage de termes précis et variés)
|
|
Conformité de la production écrite à la consigne d’écriture
|
Syntaxe (construction de phrases correctes)
|
|
Cohérence de l’argumentation
|
Ponctuation (usage d’une ponctuation adéquate)
|
|
Structure du texte (organisation et progression du texte)
|
Orthographe d’usage et grammaticale (respect des règles)
|
|
|
Conjugaison (emploi du temps)
|
jeudi 2 juin 2016
Apprendre le Français, Langue Etrangère, au lycée.: EVALUATION N 4 2015 Evaluationn°4 / 2ème SEMES...
Apprendre le Français, Langue Etrangère, au lycée.: EVALUATION N 4 2015
Evaluationn°4 / 2ème SEMES...: EVALUATION N 4 2015 Evaluation n°4 / 2 ème SEMESTRE Année Scolaire : 2014 / 2015 Matière : Franç...
Evaluationn°4 / 2ème SEMES...: EVALUATION N 4 2015 Evaluation n°4 / 2 ème SEMESTRE Année Scolaire : 2014 / 2015 Matière : Franç...
mardi 24 mai 2016
La production
écrite
Quelques conseils pour bien
rédiger :
· Il faut organiser votre propos pour
être convaincant. Il faut une progression logique. Les arguments ne doivent
pas se succéder sans lien entre eux. Utiliser des mots de liaison qui permettent
de faire le lien entre chaque phrase et entre chaque paragraphe.
· Une seule idée par phrase. Et une idée essentielle par paragraphe.
· Une seule idée par phrase. Et une idée essentielle par paragraphe.
1)
La lecture
de la consigne
Repérer et
isoler les mots clés du sujet (souligner)
Identifier le
type de sujet :
a-
Etayer
une thèse ?
Ou
b-
Réfuter
une thèse ?
Ou
c-
Pour
ou contre ?
2)
Le brouillon :
Dans cette étape, on note les idées sans les mettre en ordre.
(1 idée = 1
argument + 1 un exemple)
Employer les
liens logiques comme : en effet / ainsi/ de plus / en outre/ d’ailleurs /
enfin…etc.
L’étape
suivante consiste à mettre en ordre les idées.
3)
Le plan :
Il y a trois
types de plans :
(Regrouper les
idées dans un plan.)
a)
Plan :
pour ou contre
(thèse puis la réfutation)
b)
Plan :
avantages / inconvénients
(donner le point de vue personnel dans la conclusion)
(choisir sa position + argumentation)
4)
La rédaction :
a)
Rédiger
l’introduction (commencer par un alinéa)
-
Amener
le sujet
-
Problématiser
-
Annoncer
le plan
(Sauter une ligne)
b)
Rédiger
le développement :
(Commencer par un alinéa)
Le développement sous forme de paragraphes :
1 paragraphe = 1 idée+ argument+ exemple
Chaque fois que vous passez à un nouveau paragraphe, vous passez à
la ligne en laissant un alinéa pour montrer que vous allez passer à une autre
idée.
c)
Rédiger
la conclusion :
(Sauter une ligne + alinéa)
La conclusion peut être un résumé ou une prise de position
personnelle.
************************************
Comment développer une idée :
Les parents n’ont pas le droit d’intervenir dans les études et les
choix professionnels de leurs enfants, du fait que ces derniers sont les
seuls qui ont le droit de choisir le bon chemin vers un avenir florissant.
(Argument général) D’ailleurs, personne n’a le droit de décider à la place de l’autre
et surtout s’il s’agit des études ou de l’avenir d’une personne. De plus, le
rôle d’un père est de financer les études de ses enfants sans intervenir dans
leurs choix personnels. (Développement de l’argument). Enfin, notre voisin, par
exemple, reproche toujours à ses parents son échec scolaire parce qu’ils l’ont
obligé à choisir la filière scientifique. (exemple pour illustrer)
vendredi 13 mai 2016
Le
Dernier Jour D’un Condamné, VICTOR HUGO
Le Dernier Jour
D’un Condamné, VICTOR HUGO
Titre de l’œuvre
|
L’auteur de l’œuvre
|
Le genre littéraire
|
La date de publication
|
Le siècle / l’époque
|
Le personnage principal
|
Le Dernier Jour D’un Condamné
|
Victor Hugo
|
Roman à thèse
|
1829
|
XIXème siècle
|
Le condamné à mort (le narrateur)
|
La biographie de l’auteur : Victor Hugo
est né à Besançon en 1802 et mort en 1885.. Il a connu une enfance difficile à
cause des disputes de ses deux parents. En 1809, la famille s’installe à Paris
et les parents se séparent. Il est élevé par sa mère. Il a fait des études de
mathématiques et de droit. A l’âge de 20 ans il a publié : Odes, en 1822.
En même année, il s’est marié avec Adèle Foucher, amie de son enfance avec
laquelle il a quatre enfants. Victor Hugo est un dramaturge, romancier, poète
et homme de politique. En 1841, il entre à l’Académie française. A cause de ses
positions politiques, Hugo se fait exilé à Bruxelles puis à Jersey et enfin à
Guernesey. En 1870 il est accueilli à Paris comme un héros national.
Parmi ses écrits : - Han
d’Islande 1823 / Notre-Dame-de Paris en 1831 / Le Dernier Jour D’un Condamné en
1829 / Les orientales en 1829 / Ruy Blas en 1838 / Les Misérables en 1862 …etc
Questions de compréhension sur
l’ensemble de l’œuvre
Qui a écrit Le
Dernier Jour D’un Condamné ?
C’est Victor
Hugo qui a écrit Le Dernier Jour D’un Condamné.
En quelle
année ? en 1829.
Quel est le
genre de l’œuvre ? C’est un roman
à thèse.
Quel est le
thème du roman ?
Le thème du
roman c’est : La peine de mort.
Quelle est la
thèse de l’auteur ?
La thèse de
l’auteur c’est : Abolir la peine de mort.
Pourquoi est-il
emprisonné ?
Il est
emprisonné parce qu’il a commis un crime de sang.
A quelle peine
est condamné le narrateur ?
Il est condamné
à la peine de mort.
Où le narrateur
est-il emprisonné ?
Il est
emprisonné à Bicêtre.
Où le coupable
doit être exécuté ?
Il doit être exécuté à la place de Grève (lieu des exécutions)
Pourquoi
l’auteur a-t-il utilisé des mots appartenant au registre familier ?
Il a utilisé des mots appartenant au registre
familier pour ancrer son texte dans la réalité (lui donner une teinte
réaliste).
Pour quelles
raisons, le condamné a-t-il décidé d’écrire son journal ?
Il a décidé
d’écrire son journal pour deux raisons : - Atténuer sa souffrance et
attirer des gens sur la question de la peine de mort.
Quelle sont les
possibilités que le condamné a entrevues pour être sauvé ?
Il compte sur
le pourvoi en cassation / l’évasion / la grâce.
Comment
s’appelle le condamné ?
Le condamné n’a
pas de nom. Victor Hugo n’a pas voulu lui donner de nom pour que sa thèse ait
une dimension universelle. V. Hugo a dit : « je voulais plaider
la cause d’un condamné quelconque, exécuté un jour quelconque pour un crime
quelconque. »
A quelle heure
le condamné doit être exécuté ?
Il doit être
exécuté à 16h.
Qu’est-ce que
le gendarme de la conciergerie a demandé au narrateur ?
Il lui demande de revenir après la mort dans
son sommeil pour lui indiquer les trois numéros gagnant à la Loterie.
Est-ce que
Marie la fille du narrateur a reconnu son père ?
Non, elle ne
l’a pas reconnu parce qu’elle l’a appelé Monsieur et lui a dit que son
père est déjà mort.
Quel crime
a-t-il commis ?
Tout ce qu’on
sait c’est qu’il a commis un crime de sang.
Pourquoi
l’auteur a-t-il fait l’ellipse de l’histoire du crime du condamné ?
Il a fait
l’ellipse du crime pour poser le problème dans sa généralité (c’est pour cette
raison aussi qu’il ne cite pas le nom du condamné) ; ensuite pour atténuer
l’impact du crime et toucher le lecteur.
Que sait-on sur
lui ?
On sait qu’il
est jeune, qu’il a été bien éduqué, qu’il a une fille de trois ans, une femme
et une mère.
Pourquoi
l’auteur a-t-il mis trois points de suspension à la fin du roman ?
L’auteur a mis
trois points de suspension à la fin du roman pour laisser d’abord planer un
doute sur l’exécution du narrateur ; on ne sait pas s’il a été gracié où
s’il a été exécuté.
Pourquoi a-t-il
mis quatre heures en lettre majuscules ?
Cela signifie
que l’exécution a eu bel et bien lieu à quatre heures de l’après-midi. (Une
raison pour justifier son exécution)
A qui parle le
narrateur ?
Le narrateur
parle à lui-même. (C’est un monologue intérieur)
D’après votre
lecture de l’œuvre complétez le tableau suivant :
Tel qu’il se présente dans l’œuvre, le narrateur
est :
|
|
Vrai
|
Faux
|
Analphabète
|
|
X
|
|
Célibataire
|
|
X
|
|
Discipliné
|
X
|
|
|
croyant
|
X
|
|
-« Le
moindre mouvement d’avant en arrière lui ferait sauter le crâne comme une
coquille de noix »
a-Identifiez la
figure de style employée dans cette phrase.
Il s’agit d’une comparaison.
b-D’après-vous
sur quoi l’auteur veut-il insister en employant cette figure ?
L’auteur veut
insister sur la fragilité du comparé (les forçats).
-« …des
femmes, des hommes, des enfants étaient debout sur le parapet. »
a- Identifiez
la figure de style dans cet énoncé.
C’est
l’énumération.
b-Quel est
l’effet de sens recherché par l’emploi de cette figure de style ?
Il veut
insister sur le nombre de gens présents et leurs différents âges.
A votre avis,
Victor Hugo, a-t-il contribué à l’abolition de la peine de mort ?
Expliquez comment.
Oui, Victor Hugo a contribué à l’abolition de la peine de mort
parce qu’aujourd’hui en France la peine de mort est abolie.
Pour quelle
raison V.Hugo n’a pas indiqué le motif de la condamnation du narrateur ?
Victor Hugo n’a
pas mentionné le motif de la condamnation pour donner à son plaidoyer une
dimension universelle.
Résumé du roman + Questions et
Réponses
Chapitre1 : Le roman
s’ouvre par une réflexion sous forme d’un monologue interne : emprisonné à
Bicêtre, le narrateur se rappelle de son passé de liberté. Mais actuellement il
est prisonnier de corps et d’esprit. Il est condamné à mort.
Questions + Réponses
A quelle
personne est mené ce récit ?
Le récit est
mené à la première personne parce que le narrateur est lui-même le personnage.
Où se trouve le
narrateur ?
Il se trouve dans la prison de Bicêtre à Paris.
Qu’est-il
arrivé au narrateur ?
Il est condamné à mort et il attend son
exécution.
Relevez deux
marqueurs de temps et dites à quoi ils servent.
« Autrefois » et « maintenant »
ces deux marqueurs de temps servent à indiquer le passé de liberté et le
présent d’emprisonnement.
Quelle idée
obsède l’esprit du narrateur ?
Une seule idée
préoccupe l’esprit du narrateur c’est : Condamné à mort.
Comment le
narrateur qualifie-t-il cette idée ?
Il qualifie
cette idée d’obsession infernale. Il la décrit comme une femme qui le secoue
avec ces deux mains, qui le poursuit et qui empoisonne sa vie.
Comment
l’univers carcéral est-il décrit ?
L’univers
carcéral (la cellule/ le cachot) est décrit comme lieu lugubre, sombre, humide
et sale. Il inspire la mélancolie et l’angoisse : « l’horrible
réalité, dalle mouillée et suante, les rayons pales de ma lampe, la trame
grossière de la toile de mes vêtements, la sombre figure du soldat.
Chapitre2 : Dans ce
chapitre, le narrateur fait un retour en arrière pour raconter son procès qui a
duré environ trois jours. Ce chapitre est divisé en deux parties :
a-
ce que ressentait le narrateur
durant les deux jours qui précède la proclamation de la sentence.
b-
ce que ressentait le narrateur pendant le jour
de la proclamation de la sentence.
Questions + Réponses
Quel est
l’événement relaté dans ce chapitre ?
Le narrateur relate
son procès.
Qu’est-ce qui
montre que le narrateur ressent le poids du temps ?
Durant les deux
premiers jours, le narrateur fut ennuyé par la lenteur du procès et par le
poids du temps d’où la répétition de « trois jours », la répétition
du verbe « passer » et l’utilisation de l’imparfait à valeur
durative.
Comment le
narrateur juge-t-il le monde qui l’entoure ?
Il juge le
monde qui l’entoure comme un monde hostile. Cette hostilité est soulignée par
le recours au pluriel et la l’énumération : « les spectateurs,
les juges, les témoins et les jurés. » par opposition à un singulier
représenté par « je » (le groupe contre l’individu).
Quel sentiment
éprouve le narrateur dans ces moments d’attente ?
Le sentiment
qu’il éprouve est la peur parce que le moment de la proclamation approche.
Qu’est-il
arrivé au narrateur à la fin des deux premières nuits de son procès ?
Le narrateur n’a pas dormi durant les deux premières nuits parce
qu’il avait peur de la sentence.
Qu’a fait le
narrateur une fois remis dans sa cellule ?
Quand il fut
remis la troisième nuit dans sa cellule, il a dormi profondément parce qu’il
était très fatigué et épuisé. Il a connu un moment de repos et d’oubli.
Comment la
salle d’audience est-elle décrite ?
Le narrateur a
décrit la salle d’audience comme un lieu sombre, les juges comme des bourreaux
et les spectateurs comme des stupides. La description de la salle d’audience
renforce une fois l’hostilité du monde.
Quels
sentiments avait le narrateur avant puis après la proclamation de
sa sentence ? Dites pourquoi.
Avant la
proclamation, il avait un sentiment de joie et de bonheur car il avait
confiance en les jurés, mais après la proclamation de la condamnation à mort il
était choqué et complètement effondré parce qu’il n’avait plus l’espoir d’être
un jour libéré.
Relevez une
image qui illustre l’effet de la sentence sur le narrateur.
L’effet de la
sentence sur le narrateur est illustré comme un édifice qui s’effondre.
Comment le
narrateur a-t-il réagit quand il a entendu la proclamation de sa
sentence ?
Le narrateur
s’est effondré quand il a entendu sa sentence parce qu’il croyait que les jurés
allaient être cléments avec lui.
Comment est
présenté l’avocat dans ce chapitre ?
Comme quelqu’un
qui fait tout simplement son travail ; les souffrances du condamné ne
l’intéressent pas. Il est indifférent aux problèmes du narrateur.
Chapitre 3
Retour au
monologue interne. Le narrateur pense que tous les humains sont des condamnés à
mort. Ce qui diffère c’est la manière et le temps.
Questions + Réponses
Que pense le
narrateur de la condamnation à mort ?
Le narrateur
pense que tous les humains sont des condamnés à mort.
De quoi souffre
le narrateur une fois mis dans sa cellule ?
Le narrateur
souffre de l’indifférence des autres, de leur insensibilité et de leur
incompréhension.
Quelle attitude
adopte-t-il face à sa situation ?
Face à un monde
qui lui est hostile, le narrateur se résigne et s’abandonne à son triste sort.
Chapitre 4
Retour au récit
de l’incarcération à Bicêtre. Il arrive à Bicêtre en attendant le pourvoi en
cassation. De loin, la prison ressemble à un château de roi, mais de près, elle
est délabrée et vétuste.
Questions + Réponses
Où le narrateur
a-t-il été transféré ?
Le condamné a
été transféré à la prison de Bicêtre en attendant son exécution.
Que décrit le
narrateur dans ce chapitre ?
Le narrateur
décrit la prison de Bicêtre.
Comment cet
édifice est-il décrit ? Dites quelle impression dégage cette
description ?
De loin cette
prison est décrite comme un palais, mais de près elle est décrite comme un lieu
vétuste et lugubre. L’impression qui se dégage de cette description est une
impression de mort. Un lieu qui tue.
Comment
s’organise la description de cet édifice ?
La description
va du général vers le particulier.
Relevez les
indicateurs spatiaux qui organisent la description. (Ici/ de loin/
au front/ à distance/ de près…)
Chapitre
5 :
Suite du récit
de l’incarcération à Bicêtre. Les premières jours à Bicêtre, le condamné a été
bien traité mais brutalisé par la suite comme tous les autres. Certaines
faveurs lui ont été accordées comme le papier, l’encre, les plumes, et une
lampe. Il pouvait sortir chaque dimanche dans le préau.
Questions + Réponses
Comment le
narrateur a-t-il été accueilli une fois arrivé à Bicêtre ?
Le narrateur a
été accueilli avec violence. Il était considéré comme un objet d’où l’emploi de
la métaphore « des mains de fer s’emparèrent de moi. »
Comment le
narrateur a-t-il été traité dans la prison ?
Au début il est
bien traité mais par la suite il est maltraité.
Relevez le
champ lexical de l’emprisonnement (la prison). Camisole de
force / emprisonna / brutalité / le bourreau/ paralysé.
Quelle
procédure judiciaire a-t-il suivi après sa condamnation ?
Après la
condamnation, le condamné doit suivre son procès en cassation. Cela prend
environ six semaines.
Comment
trouve-t-il les autres détenus (les prisonniers) ?
Il trouve les
autres prisonniers bons et misérables.
Comment le narrateur
se sent-il considéré ? Justifiez votre réponse.
Le narrateur se sent considéré comme un animal qu’on lâche dans une
cour « on me lâche » ou bien comme une chose « … parlent de
moi, devant moi, comme d’une chose. »
Quelle faveur
a-t-on accordé au narrateur ?
En prison, on a
donné au narrateur l’encre, du papier, des plumes et une lampe de nuit pour
écrire.
Qu’apprend-on
de plus sur le condamné ?
On apprend sur
le narrateur qu’il est jeune « ma jeunesse », qu’il est gentil
et docile « ma docilité », qu’il est cultivé parce qu’il parle
le latin et qu’il est poli.
Chapitre
6 :
Ce chapitre est
un monologue intérieur. Le narrateur a décidé d’écrire pour oublier ses
souffrances et surtout pour communiquer son malheur aux autres. Il veut écrire
son journal de souffrances dans le but de faire savoir à ceux qui condamnent
que la peine de mort est un châtiment extrêmement dur.
Questions + Réponses
Quelle forme de
discours utilise le narrateur dans ce chapitre ?
Ce chapitre est
un discours intérieur.
Pourquoi le
narrateur a-t-il décidé d’écrire ?
Le narrateur a
décidé d’écrire pour oublier ses souffrances et ses angoisses et surtout pour
communiquer son malheur aux autres.
Que veut-il
écrire ?
Le narrateur veut écrire le journal de ses souffrances.
Comment
appelle-t-il ce qu’il va écrire ?
Journal de
souffrances.
Dans quel but
veut-il écrire ?
Il veut écrire
son journal de souffrances dans le but de faire savoir à ceux qui condamnent
que la peine de mort est un châtiment extrêmement dur.
Combien de voix
y a-t-il dans ce chapitre ?
Dans ce chapitre, il y a deux voix :
celle du narrateur qui cherche la clémence et celle de l’auteur Victor Hugo qui
fait un plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort.
Chapitre
7 :
Le narrateur
espère qu’on s’intéresse à sa situation. Mais l’idée de la condamnation le
torture et l’obsède toujours.
Questions + Réponses
Comment le
narrateur se sent-il en prison ?
Le narrateur se
sent coupé du monde et de la vie. Il se sent déjà mort.
Qu’espère-t-il
obtenir ?
Le narrateur
espère obtenir une grâce royale.
A qui
s’adresse-t-il dans ce chapitre ? Relevez un indice qui le montre.
Le narrateur
s’adresse aux responsables qui condamnent pour qu’ils évitent les mêmes
souffrances à ceux qui seront condamnés « que cela arrête le juge prêt
à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables de l’agonie à
laquelle je suis condamné. »
Comment le
narrateur vit-il en prison ?
Le narrateur
vit dans une angoisse éternelle à cause de l’idée de la condamnation.
Chapitre
8 :
Après la
proclamation de la sentence, le dossier du condamné à mort est envoyé au
parquet puis au ministère ensuite au procureur général pour arriver enfin chez
le substitut du procureur qui applique la sentence. Ces procédures durent 6
semaines environ.
Questions + Réponses
Combien de
temps durent ces procédures ?
Ces procédures
durent six semaines. (3 jours de délai après la proclamation / 8 jours d’oubli
au parquet / 15 jours d’attente chez le ministre / 15 de surveillance / 3
jours : le ministre renvoie au procureur général/ 1 jour chez le
substitut.)
Où se passent
les exécutions ?
Les exécutions
se passent sur la place de grève.
Chapitre
9 :
Le narrateur
regrette de laisser derrière lui une mère, une femme, une petite fille de 3 ans
sans protection et sans ressources.
Questions + Réponses
Qu’apprend-on
de plus sur le narrateur ?
On apprend que
le narrateur a une mère, une femme et une fille de 3 ans.
Que craint le
narrateur après sa mort ?
Le narrateur
craint que sa famille soit détruite après sa mort parce qu’il est la seule
ressource pour elle. Il craint surtout de sa petite fille qui n’aura pas de
père.
Quel sentiment
suscitent les paroles du narrateur chez le lecteur ?
Les paroles du
narrateur suscitent de la pitié et de la compassion chez le lecteur.
Chapitre
10 :
Le narrateur
décrit sa cellule. La description évolue de l’intérieur vers l’extérieur.
Questions + Réponses
Que décrit le
narrateur ?
Il décrit son
cachot.
Comment est
organisée la description ?
La description
évolue de l’intérieur vers l’extérieur.
Quelle est
l’impression qui se dégage de cette description ?
Il se dégage
une impression d’étouffement et d’enfermement.
Qui s’amuse à
regarder le narrateur dans sa cellule ?
Quelques étrangers viennent
s’amuser à voir le condamné dans sa cellule. Cela les amuse comme si le
condamné est une bête de cirque.
Qui tire profit
de cet amusement ?
C’est le garde
qui tire profit de cet amusement parce qu’il reçoit de l’argent en offrant ce
spectacle aux étrangers.
Qu’est-ce qui
renforce le sentiment d’emprisonnement chez le narrateur ?
Ce qui renforce
le sentiment d’emprisonnement chez le narrateur est la vigilance de la
surveillance qui ne quitte pas le narrateur des yeux.
Pourquoi
tient-on à surveiller le narrateur ?
On doit garder
le condamné vivant jusqu’à son exécution pour qu’il serve de modèle.
Chapitre
11 :
Le condamné
passe son temps dans le cachot à lire et à déchiffrer les inscriptions sur les
murs de sa cellule. Il trouve ces inscriptions comme un livre qui retrace l’histoire
des hommes passés par cette cellule.
Questions + Réponses
Où se trouve le
narrateur dans ce chapitre ?
Il se trouve
dans le cachot.
Que fait le
narrateur en attendant le lever du jour?
Il passe son
temps à lire les inscriptions sur les murs de sa cellule.
Comment le
narrateur trouve-t-il les inscriptions sur les murs de sa cellule ?
Pourquoi ?
Il les a
trouvés comme un livre qui retrace l’histoire des hommes passés par cette
cellule. Ils sont intéressantes parce qu’il croit qu’il y a une vie derrière
ces inscriptions.
Qu’apprend-on
de plus sur le narrateur ?
On apprend que le narrateur a commis un crime,
mais on ne sait pas quel genre de crime « moi, misérable qui ai commis
un véritable crime. »
Qu’est-ce qui a
rappelé la mort au narrateur ?
La figure de
l’échafaud (la guillotine) a rappelé la mort au narrateur.
Chapitre
12 :
Le narrateur
découvre dans la cellule les noms des criminels célèbres.
Questions + Réponses
Qu’a découvert
le narrateur dans sa lecture de ces inscriptions ?
Le narrateur a
découvert les noms de cinq criminels célèbres : Dautin / Poulain/ Jean
Martin / Castaing / Papavoine.
Quel sentiment
suscitent ces noms chez le narrateur ?
Ces noms
suscitent chez le narrateur un sentiment de peur et d’angoisse. La peur de
mourir le saisit encore une fois.
Quelle vision
le narrateur a-t-il faite en lisant les noms de ces criminels ?
En lisant ces
noms sur les murs de la cellule, le narrateur a une vision étrange : le
cachot parait plein d’hommes qui parlaient leurs têtes dans leurs mains. Cette
vision montre à quel point le narrateur est obsédé par l’idée de la mort.
Relevez les
moyens linguistiques qu’il a utilisés en parlant de cette vision.
Les moyens
linguistiques qu’il a utilisé : verbes de sensation (je
rêvais/ il m’a semblé/ il m’a paru / tous me montraient / j’ai fermé mes yeux /
j’ai tout vu.) et des noms exprimant une sensation : (un tintement/
une lueur/ un rêve/ une vision/ une impression)
Comment le
narrateur représente-t-il cette vision ?
Il a représenté
cette vision comme des épouvantables spectres / une fumée/ une imagination
de mon cerveau.
Quel
commentaire le narrateur a-t-il fait après avoir fait cette vision ?
Après avoir
fait cette vision, il considère sa cellule comme un tombeau duquel il peut
échapper. Un tombeau qui a une ouverture vers l’extérieur.
Chapitre
13 :
Le récit des
préparatifs des forçats (condamnés à travaux forcés) pour Toulon. Le narrateur
assiste au départ des forçats pour Toulon. Il décrit le lieu, les forçats. La
pluie tombe. Accablés de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs
malheurs. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé. Il tente de s’enfouir
mais il n’arrive pas et s’évanouie sur le champ.
Questions + Réponses
Quel est
l’événement relaté dans ce chapitre ?
Il relate le départ des forçats pour Toulon.
Comment est-il
présenté (l’événement) ?
Le départ est
présenté comme une cérémonie.
Relevez le
champ lexical du bruit et le champ lexical de la fête. Le
bruit : bruit / on entend ouvrir et fermer / grincer / trembler / des pas
précipités/ des voix s’appeler et se répondre/ tumulte.// la fête :
plus gais / rire / chanter / courir / danser / fête / vous amusera / un
spectacle / cri de joie
Quelle ambiance
régnait à ce moment-là dans la prison ?
Le départ des forçats crée une ambiance de
fête et de cérémonie qui brise la monotonie terne de la prison.
Comment le
narrateur a-t-il pu suivre le spectacle ?
Le narrateur a
pu suivre la cérémonie à partir de la fenêtre d’une cellule vide où il a été
emmené avec beaucoup de précautions.
Quelle
impression se dégage de la description de la cour de la prison ?
Une impression
de malaise se dégage de la description de la prison et le départ des forçats
Comment
s’organise la description du départ des forçats ?
La description
évolue en vision panoramique.
A quel moment
le narrateur-spectateur devient acteur ?
Après le départ
des forçats, les prisonniers se sont retournés voir le narrateur qui devient à
son tour acteur et la joie s’éclate dans la prison.
Chapitre
14 :
Frustré et
angoissé par le départ des forçats, le narrateur s’est évanouit et transporté à
l’infirmerie. Après qu’il a vu les forçats, il a préféré la guillotine aux
galères.
Questions + Réponses
Où se trouve le
narrateur dans ce chapitre ?
Il se trouve
dans l’infirmerie.
Après le réveil
du narrateur à quoi a-t-il assisté ?
Le narrateur à son réveil a assisté à la
dernière phase des préparatifs au départ des forçats pour Toulon.
Comment les
forçats sont-ils décrits ?
Les forçats
sont décrits comme des corps sans âmes. Enchainés, ils perdent toute
caractéristique humaine.
A quoi les
forçats sont-ils assimilés (comparés) ?
Ils sont
assimiles à des troupeaux sauvages attachés les un aux autres et entassés dans
des charrettes qu’on réserve généralement au transport des animaux.
Comment la fin
du départ des forçats est–elle relatée ?
La fin du
départ des forçats est relatée avec amertume et désolation au point où le
narrateur préfère la guillotine aux galères quand il a vu le traitement réservé
aux galériens.
Quelle est
l’impression produite par la description des forçats ?
Le départ des
forçats crée un sentiment de malheur et de mélancolie. Le lecteur éprouve de la
pitié et de la compassion envers ces forçats.
Chapitre
15 :
le narrateur
retourne au cachot. L’idée de la condamnation le torture toujours. Il tient de
plus en plus à la vie et il espère avoir une grâce.
Questions + Réponses
Qu’apprend-on
de plus sur le narrateur ?
On apprend
qu’il est jeune, saint, robuste et ne souffre d’aucune maladie.
De quelle
maladie souffre-t-il ?
La malade du
narrateur n’est pas physique mais mentale. Il est angoissé par l’idée de la
condamnation.
Qu’est-ce que
le narrateur aurait dû envisager quand il était à l’infirmerie ?
Le narrateur
pense qu’il aurait s’évadé quand il était à l’infirmerie.
Que pense le
narrateur de pourvoi en cassation ?
Il pense que
son pourvoi en cassation est inespéré. Ce n’est que question de six semaines.
Chapitre
16 :
Quand il était
à l’infirmerie, il avait entendu une fille de 15 ans chante une chanson où il
est question d’assassinat et de mort. Il est terrifié parce que tout à Bicêtre
lui rappelle la mort.
Questions + Réponses
De quoi parle
la chanson de la jeune fille ?
La chanson
parle d’un homme qui a avoué à sa femme qu’il avait tué un homme, lui a volé
son argent, sa montre et ses boucles de souliers. Il lui raconte comment les
gendarmes l’ont arrêté et lui ont mis les menottes.
Qu’est-ce qui a
effrayé le narrateur dans cette chanson ?
Le narrateur a
été effrayé par l’histoire macabre que racontait cette fille.
Quel sentiment
lui a éveillé en lui cette chanson ?
Cette chanson
suscite en lui un sentiment d’angoisse, de malheur et de mélancolie. La prison
devient pour lui comme un spectre qui reparait sous plusieurs formes.
Chapitre
17 :
Le narrateur
rêve de l’évasion qui ne peut se réaliser.
Questions + Réponses
Qu’est-ce que
le narrateur ne cesse d’imaginer ?
Il pense à une
éventuelle évasion.
Pourquoi il a
utilisait le mode conditionnel ?
Il a utilisé le
conditionnel parce que l’évasion n’est pas possible.
Qu’est-ce qui
explique les cris du narrateur à la fin de ce chapitre ?
Angoissé par
l’idée de la mort, le narrateur plonge dans une crise d’hystérie parce qu’il ne
peut pas s’évader. Ces cris sont rendus par l’emploi de phrases exclamatives et
les répétitions.
Chapitres 18
/19 / 20 :
Le narrateur
est terrifié parce que le guichetier et par la suite le directeur lui ont rendu
visite. Ils lui ont demandé s’il a besoin de quelque chose.
Questions + Réponses
Quand se passe
l’action ?
La scène se
passe à 6 h du matin.
Qui a visité le
narrateur ?
Le guichetier
(le garde) est venu rendre visite au narrateur.
Que lui a-t-il
demandé ?
Il lui demande
ce qu’il voulait manger pour le déjeuner.
Qu’est-ce que
le narrateur a cru ?
Pris de
terreur, le narrateur a cru que l’heure de l’exécution est venue.
Quelle est la
seconde personne qui a visité le condamné ?
C’est le directeur de la
prison qui est venu voir le narrateur dans son cachot.
Que lui a-t-il
demandé ?
Il vient s’assurer si le narrateur ne se plaint de rien.
Qu’est-ce qui
rend cette scène tragique ?
Cette scène est
tragique parce qu’on y trouve des comportements illogiques : on demande au
condamné, qui n’attend que l’exécution s’il ne se plaint de rien.
L’indifférence des autres rend la situation pathétique/ tragique.
Que pense le
narrateur de ces visites ?
Le narrateur
pense que ces visites relèvent du travail du personnel de la prison.
Quelle image le
narrateur donne-t-il de la prison ?
La prison est
comme un monstre qui dévore le narrateur.
Qu’est-ce qui
explique l’angoisse du narrateur ?
L’angoisse du
narrateur s’explique par sa prise de conscience que son heure est venue et
qu’il n’a plus d’espoir d’être gracié.
Chapitre 21, 22
et 23 :
Le jour de son
exécution. Un prêtre a visité le condamné et puis un l’huissier de la cour
royale qui lui apprend le rejet de pourvoi en cassation. A 7h30 le condamné est
transféré à la conciergerie. On la laissé enfermé dans un cabinet à la compagne
d’un autre condamné âgé de 55 ans qui prendra sa place à Bicêtre.
Questions
+ Réponses
Quelle est la
troisième personne qui a visité le narrateur ?
Un prêtre est venu visiter le narrateur.
Pourquoi
l’huissier de la cour royal est venu visiter le narrateur ?
L’huissier de
la cour royal est venu visiter le narrateur pour lui apprendre que son pourvoi
en cassation a été rejeté et pour le transférer à la conciergerie.
Comment le
narrateur a-t-il appris la nouvelle ?
Il l’a accepté
d’abord puis il l’a rejetée et pense à une éventuelle évasion.
Où le narrateur
a-t-il été transféré et pourquoi ?
Il a été
transféré à la conciergerie pour le préparer à l’exécution.
A quelle heure
le narrateur a-t-il été transféré à la conciergerie ?
On a transféré
le narrateur à 7h30min du matin.
Qu’est-ce qui
montre que les condamnations étaient courantes à l’époque ?
Ce qui montre
que les condamnations étaient courantes à l’époque c’est que le cachot sera
occupé par un autre condamné.
Comment s’est
comporté le narrateur quand le convoi est arrivé à la conciergerie ?
En arrivant à
la conciergerie, le narrateur s’est ressaisi et a vaincu momentanément sa peur.
Comment les
exécutions sont-elles devenues à Paris ?
Les exécutions
sont devenues à Paris de véritables phénomènes.
A quel sens
sont réduites toutes les sensations du narrateur ?
Les sensations du narrateur sont réduites à l’ouïe et à la vue.
Qu’est-ce qui
donne un aspect tragique à cette scène ?
La mort du narrateur est devenue un moment de liesse et de joie.
Qu’est-ce qui
montre que le narrateur se sent déjà mort avant son exécution ?
Ces expressions
montrent que le narrateur est déjà mort avant son exécution : « je
me suis levé, j’ai fait un pas ; il m’a semblé que je n’en pourrai faire
un second, tant ma tête était lourde et mes jambes faibles »
Où le narrateur
a-t-il été conduit ?
Le narrateur a
été conduit au cabinet (bureau) du narrateur pour lui être livré.
Quelle autre
mission attend l’huissier ?
L’huissier doit
conduire un autre condamné à Bicêtre.
A quoi les
condamnés sont-ils assimilés (comparés) ?
Les condamnés
sont assimilés à la marchandise qu’on livre et qu’on reçoit ou à des
gibiers : « on m’a conduit, l’huissier m’a remis, un échange,
gibier. »
Où le narrateur
a-t-il été déposé ?
Le narrateur a
été déposé dans un petit cabinet attenant à celui du directeur.
Qui était avec
le condamné dans ce cabinet ?
Un autre
condamné que l’huissier va conduire à Bicêtre.
Dans quel
niveau de langue parle cet homme ?
Il parle dans
une langue très relâchée (langue argotique)
Quel message
veut passer Victor Hugo en citant l’exemple du vieil homme ?
Victor Hugo
cite l’histoire du vieil homme pour montrer que la société est en grande partie
responsable car c’est elle qui fabrique ces criminels.
Qu’est-ce que
le vieil homme a demandé au narrateur ?
Le vieil homme
a demandé au narrateur sa redingote car il pense la vendre pour acheter du
tabac.
Chapitre 24, 25
et 26 :
Le narrateur
regrette amèrement l’échange de sa redingote. Il est amené à une cellule et on
lui a donné une table, une chaise et tout pour écrire. Un gendarme le surveille
pour ne pas se suicider. Il a écrit une lettre à sa fille dont il a exprimé toute
sa douleur et son amertume. Il accuse les hommes de laisser une enfant de trois
ans orpheline.
Questions + Réponses
Pourquoi le
narrateur a accepté de changer sa redingote avec la vieille veste du vieil
homme ?
Il a accepté de
changer sa redingote avec le vieil homme parce qu’il avait peur de lui.
Qu’apprend-on
de plus sur le narrateur ?
On apprend
qu’il est vulnérable, fragile et peureux.
Où le narrateur
a-t-il été mis ?
On a mis le narrateur dans une cellule.
Quelle faveur
lui a-t-on accordé ?
On lui a donné une table, une chaise et tout
pour écrire.
Qui a partagé
sa chambre et pourquoi ?
On a introduit
avec lui un gendarme pour le surveiller de ne pas tenter de se suicider.
Quand se
déroule cette scène ?
Cette scène se
déroule à dix heures (10 h).
Qu’est-ce qui
rend cette scène si pathétique ?
Cette scène est
pathétique parce qu’on y trouve des plaintes, des souvenirs de la fille du
narrateur, l’expression du désespoir. La joie de foule et les souffrances du
narrateur. L’image de la petite fille sans le père. L’image de la fille qui est
obligée de vivre avec une réputation entachée.
Quels types de
phrase emploi-t-il ? Il emploie les
phrases exclamatives et interrogatives.
Que ressent le
narrateur dans ces moments de crise ?
Il ressent des douleurs
morales intenses parce qu’il regrette ce qui s’est passé, il regrette d’avoir
commis un crime et d’avoir entaché la réputation de sa fille pour tout le
restant de sa vie.
Comment
appelle-t-on le refus de mourir chez tous les êtres humains ?
Le refus de
mourir chez les humains s’appelle l’instinct de survie.
Chapitre 27, 28
et 29 :
Le narrateur
est pris dans un tourbillon de peur et de terreur.
Ayant déjà
assisté à une exécution, il imagine la sienne. Dans un moment de délire il
espère une grâce royale mais en vain.
Questions + Réponses
Montrez que la
mort a une emprise totale sur l’esprit du narrateur ?
Que la mort a
une emprise totale sur l’esprit du narrateur parce qu’il y pense souvent ;
il envisage sa mort sous tous les angles.
De quelle machine
parle le narrateur ?
Il parle de la
guillotine.
Comment
évoque-t-il cette machine ?
Il évoque cette
machine en utilisant la périphrase ; il ne peut pas utiliser son nom mais
seulement ses caractéristiques, sa forme. C’est une façon de parler de la mort
en détournant le sujet de la mort. Cela montre à quel point l’idée de la mort
empoisonne le temps qui lui reste à vivre.
De quoi a-t-il
peur : de mourir ou de souffrir avant de mourir ?
Le narrateur
avait peur de souffrir avant de mourir.
De quoi se rappelle
le narrateur dans ces moments de crise ?
Il se rappelle
du jour où il a vu la guillotine quand il était libre.
Montrez que le
peuple se délecte (joie) dans le spectacle des exécutions ?
Les exécutions
sont devenues pour le peuple des moments de joie et de fête. Ainsi la fête
commence à partir des préparatifs : la foule s’attroupe dès l’installation
de l’échafaud, elle assiste au graissage de la rainure et à la décapitation.
Quand 11h a
sonné à quoi le narrateur a-t-il pensé ?
Le narrateur
pense que les préparatifs à son exécution sont en train de se faire.
Comparez : « je
détournais la tête » et « je ne détournerai pas la tête »
.
Avant sa
condamnation quand il était libre le narrateur détourne la tête pour ne pas
voir la décapitation, mais aujourd’hui il ne pourra pas faire parce que c’est
sa tête qui va être coupée.
De qui le
narrateur pense-t-il obtenir la grâce ?
Le narrateur
pense obtenir une grâce royale à la dernière minute.
Que
préfère-t-il à la guillotine ?
Le narrateur
préfère les galères à la guillotine parce qu’il tient à la vie.
Du chapitre 30
au chapitre 42 :
Le prêtre est revenu voir le narrateur, mais
ce dernier l’a renvoyé car il veut être seul. L’architecte est venu aussi
prendre des mesures pour rénover le lieu. Le gendarme a été remplacé par un
autre qui a demandé au narrateur de venir le voir dans son rêve une fois mort
et lui donner les trois numéros gagnant à la loterie. Sentant son heure qui
approche, le narrateur se réfugie dans le rêve. Il lui reste 2h 45 min. il
ressent des douleurs physiques atroces. Poussé par l’instinct de survie, le
narrateur pense à Charles X en espérant une éventuelle grâce. Il décide enfin
d’affronter la mort et il a demandé le prêtre. Après l’arrivé du prêtre, il a
dormi quelques instant. A son réveil, on lui a annoncé la présence de sa fille.
Questions + Réponses
Qui a visité le
narrateur avant sa mort ?
Le prêtre de la prison qui est venu visiter le
narrateur dans sa cellule.
Pourquoi le
narrateur a-t-il voulu rester seul ?
Il voulait
rester seul parce qu’il considère le prêtre de la prison comme un simple
fonctionnaire qui fait son travail.
Que pense le
narrateur du prêtre ?
Il pense que le
prêtre ne répond pas à ce qu’il espère. Il répète un discours plat et sans âme.
Comment le
narrateur qualifie-t-il la foule ?
Il l’a
qualifiée de buveuse de sang comme un vampire.
Quel aspect
prend la foule aux yeux du narrateur ?
La foule prend
un aspect horrible aux yeux du narrateur. Elle est considérée comme un monstre
avide de sang.
Quel genre de
prêtre réclame le narrateur ? Pourquoi ?
Le narrateur
réclame un prêtre crédible, qui ait foi, qui parle avec son âme, et son cœur et
non pas un prêtre qui répète comme un perroquet les paroles qu’il apprises
durant sa fonction.
Qui est entré
dans la cellule du condamné (chapitre31)? Pourquoi ?
Le
sous-architecte de la prison est venu prendre des mesures pour rénover les
lieux.
Qu’est-ce qui rend cette scène
tragique (chapitre31)?
Le tragique de
la situation est l’ignorance totale des souffrances du narrateur. Il est
considéré comme un objet dont on se débarrassera une fois l’exécution terminée.
Relevez les
indices qui montrent la grossièreté du sous-architecte ?
Il l’appelle
criminel et sourit en lui parlant.
Qu’a ressenti
le narrateur après le départ du sous-architecte ?
Il a ressenti une profonde amertume parce qu’on parle de lui comme
s’il était déjà mort.
Qu’est-ce que
le gendarme remplaçant a demandé au narrateur ?
Il lui a
demandé de revenir dans son rêve et lui donner les trois numéros gagnant à la
loterie.
Montrez que
cette scène a un caractère tragi-comique (chapitre 32) ?
Cette scène est
tragicomique parce que la présence du gendarme superstitieux provoque le rire
dans une situation tragique.
Comment le
narrateur a tenté d’oublier ses souffrances ?
Il a tenté
d’oublier ses souffrances en se réfugiant dans les souvenirs d’enfance et de la
jeunesse.
Comment les
souvenirs sont-ils qualifiés ?
Les souvenirs
d’enfance sont qualifiés de doux et de calmes.
Qui le
narrateur a-t-il rencontré dans le jardin ?
Il a rencontré une jeune espagnole qui
s’appelle Pepa.
A quel moment
se passe cette scène (chapitre34) ?
Cette scène se
passe à 1h de l’après-midi.
Quel événement
perturbe les beaux souvenirs du narrateur ? Que ressent-il ?
Le narrateur
revoit son crime et redevient angoissé après un moment de rêve. Il ressent des
remords et il regrette son crime.
Que reproche le
narrateur aux humains ?
Il reproche aux
humains leur indifférence à ses souffrances.
Que regrette le
narrateur ?
Il regrette son
crime et s’apitoie sur son sort. Il apprécie la liberté quand il l’a perdue. Il
regrette aussi que sa vie se termine par décapitation.
Quel souvenir
évoque le narrateur dans ce chapitre ?
Le narrateur se
souvient du jour où il a visité le bourdon de Notre-Dame de Paris.
Où se passe la
scène relatée ?
L’événement
raconté se passe au sommet de la tour de notre Dame de Paris.
Comment
appelle-t-on ce procédé stylistique employé pour évoquer un récit au moment où
on raconte un autre récit ?
On l’appelle un récit enchâssé.
Quelle
impression se dégage de la description de l’hôtel de ville ?
Il se dégage de
cette description une impression de tristesse et de mélancolie.
Montrez qu’il
vit la mort comme torture morale et physique. Le narrateur
ressent un malaise physique grandissant : une violente douleur de tête /
les reins froids / le front brulant / un liquide qui flotte dans mon cerveau /
des tressaillements convulsifs/ les yeux se cuisent/ mal dans les coudes.
Qu’oppose le
narrateur dans le chapitre 39 ?
Le narrateur
oppose deux discours sur la mort : le sien et celui des responsables.
Quel procédé
stylistique emploie-t-il pour le savoir ?
Le narrateur
emploie le discours rapporté.
Qu’est-il
arrivé à Robespierre et à Luis XVI ?
Robespierre et
Lui XVI ont été exécutés.
Montrez que le
narrateur vit sa mort par anticipation ?
Le narrateur
vit sa mort par anticipation en imaginant comment il sera et ce qu’il va
ressentir.
Comment le
narrateur a-t-il décidé d’affronter la mort ?
Il décide
d’affronter la mort avec courage et détermination.
Quel est le
temps employé pour affronter la mort ?
Il utilise le
futur simple.
Quelle forme de
phrase emploie-t-il pour parler de sa mort ? Il emploie des
forme impersonnelle suivie d’une complétive pour parler de la vie après la
mort.
Relevez des
moyens linguistiques pour exprimer des suppositions.
(il me semble
que / ils sembleront / peut-être / il se peut bien aussi que / il est probable
que.)
Qui
réclame-t-il pour répondre à ses questions sur la mort ?
Il réclame un prêtre faisant
foi et non comme le prêtre de la prison pour répondre à ses questions.
Qu’a fait le
narrateur après la visite du prêtre ?
Il s’est
endormi parce qu’il a refusé le prêtre de la prison.
Quel rêve le
narrateur a-t-il fait ?
Il a fait un mauvais rêve : un soir chez
lui une vieille femme est entrée en cachette dans la cuisine. Au moment où il
allait la punir, il s’est réveillé.
Qu’a-t-on
appris au narrateur après son réveil ?
On lui a appris
la présence de sa fille Marie.
Chapitre
43 :
La fille du narrateur vient lui rendre visite.
Elle ne le connaît pas ; cela augmente ses souffrances. Elle croit que son
père est déjà mort.
Questions + Réponses
Relevez le
portrait de jeune fille ?
Portrait
physique : elle est fraîche / rose /a de grands yeux / belle. Portrait
moral : étonnée / inquiète / elle a poussé un cri.
Quelle est
l’impression qui se dégage de ce portrait ?
Son portrait
dégage une impression de désolation.
Qu’a ressenti
le narrateur après s’être ignoré de sa fille ?
Il a ressenti
une grande amertume et un désespoir total.
Pourquoi le
narrateur a dit : « je ne tiens plus à rien. » ? Puisque la fille ne reconnaît pas son père il
n’a plus de raison de vivre.
Qu’est-ce qui
rend cette scène si pathétique ?
Cette scène est
hautement pathétique parce qu’elle présente une situation dramatique : le
narrateur n’est pas reconnu par sa propre fille, sa seul raison de vivre. Puis
la fille qui a toute la vie devant elle se trouve privée de son père et de
l’amour paternel.
Chapitre 44,
45, 46 :
IL pense à son
exécution, à la foule, aux gendarmes et aussi à sa fille qui l’a déjà oublié et
il pense lui écrire son histoire. (Il n’a pas le temps pour l’écrire)
Questions + Réponses
Comment le
narrateur se prépare-t-il à affronter la mort ?
Après la triste
visite de sa fille, le narrateur se sent prêt pour la mort. Alors il se
concentre sur l’exécution en vivant par anticipation sa mort.
Combien de
temps lui reste-t-il à vivre ?
Il lui reste
une heure avant la mort.
Quel est le
temps verbal employé et pourquoi ?
Le temps
employé est le futur simple. Son emploi est justifié par l’approche de la mort.
En plus, il vit sa mort par anticipation.
A quoi le
peuple est-il assimilé (comparé) ?
Le peuple est
décrit comme un être insensible aux souffrances du narrateur. Un être sadique
qui tire plaisir dans les souffrances des condamnés.
Qu’est-ce que
le narrateur a décidé d’écrire ?
Il décide
d’écrire quelques pages pour sa fille en lui expliquant pourquoi il lui a
laissé son nom de famille déshonorant.
Chapitre
48 :
On a emmené le
narrateur dans une chambre au rez-de-chaussée pour le préparer à l’exécution
(lui faire sa toilette).
Questions + Réponses
Où se trouve le
narrateur ? Comment se sent-il ?
Il se trouve
dans une chambre au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville. Il se sent faible mais
déterminé à subir sa condamnation.
Où sera-t-il
conduit ? Comment le prépare-t-on à cette épreuve ?
Il sera conduit
à la place de grève pour être exécuté. On le prépare en lui faisant la toilette
du condamné.
Comment le
peuple est-il qualifié ?
Le peuple est
qualifié d’animal qui hurle (pousse des cris).
Relevez le
champ lexical du peuple animalisé.
Le peuple qui
aboie/ la foule hurlait/ les mille têtes hurlantes.
Montrez que la
foule est réduite à une seule voix ?
La foule est
réduite à une seule voix par l’emploi des verbes comme crier, hurler, de
noms comme hurlement, bruit ou d’adjectifs comme hurlante.
Comment se
comporte le narrateur avant son exécution ?
Le narrateur se
comporte docilement, il ne proteste pas contre ce que lui font le bourreau et
ses valets, il exécute leurs ordres : « ils m’ont dit de
m’asseoir ; je me suis assis. » il affronte la mort avec
responsabilité et accepte son sort.
Que ressent le
narrateur à l’approche de la mort ?
Le narrateur sent
la mort le gagne avant même son exécution. Ainsi, ses jambes fléchissent, sa
nuque reste paralysée, ses pas sont mous. Il perd certaines facultés « le
cœur m’a failli, je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. »
Quelle est la
forme de phrase la plus utilisée ? Pourquoi ?
Il utilise la
forme factitive à sens passif. Le narrateur subit l’action des autres, il est
déjà mort en occupant la place du COD « on m’a déposé, ils m’ont fait
traverser, ils m’ont poussé… »
Relevez les
étapes des préparatifs à l’exécution.
Les préparatifs
à l’exécution : on lui a coupé les cheveux/ on lui a enlevé la veste/ on
lui a attaché les deux mains derrière le dos/ on lui coupé le col de la
chemise/ on lui a lié les deux pieds.
Montrez que le
condamné est comme un acteur qui se prépare pour jouer un rôle ?
Le narrateur
est présenté comme un acteur qui se prépare à jouer son rôle : d’abord, il
est présenté dans les coulisses en train de faire sa toilette ensuite il entre
sur scène où il perçoit la lumière blanche, puis il est acclamé par les
spectateurs venus assister au spectacle ; de plus il ressent le trac et il
fait trois pas pour paraître à son public.
Peut-on le
considérer comme héros tragique ? Justifiez votre réponse.
Oui, on peut
considérer le narrateur comme héros tragique qui subit le sort infligé par les
humains et contre lequel il se débat jusqu’à la dernière minute de sa vie mais
qui finit par mourir.
Montrez que
Victor Hugo théâtralise cette exécution pour banaliser la peine de mort et pour
la dépasser en rendant le cas du narrateur très pathétique. Victor Hugo
théâtralise cette condamnation pour montrer que la peine de mort est une
mascarade sociale faite non pas pour corriger mais pour donner du spectacle au
peuple avide de sang et de mort. D’ailleurs, la cellule des condamnés ne
désemplit pas. Le châtiment suprême ne sert donc pas de leçon de morale puisque
les crimes continuent dans la société. Les exécutions deviennent un moment de
joie et de liesse et le tragique se trouve ainsi détourné. Le narrateur est
présenté comme un homme responsable qui accepte son sort, qui se trouve seul
dans un monde sans âme et sans pitié. Le narrateur subit les actions des autres
sans protester, il inspire la pitié parce qu’il n’est pas assisté par un prêtre
honnête. Il se sent seul abandonné de tout le monde même de sa fille qui ne le
reconnaît pas.
Chapitre
49 :
Poussé par
l’instinct de survie, le narrateur supplie un commissaire chargé de l’exécution
de lui accorder quelques minutes.
Questions + Réponses
Qu’a demandé le
narrateur au magistrat ?
Le narrateur a
demandé au magistrat une grâce.
Comment était
la réponse du magistrat ?
La réponse
était négative et ironique.
Pourquoi le
narrateur a-t-il demandé cinq minutes ?
Il a demandé
cinq minutes en espérant une grâce à la dernière minute. Hélas ce ne fut pas le
cas.
Que ressentait
le narrateur avant son exécution ?
Le narrateur
est pris de panique en entendant les bourreaux monter le chercher pour
l’exécuter.
A quelle heure
l’exécution a-t-elle lieu ?
À quatre heures
de l’après-midi. (16h).
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